Franchement déplorable ce spectacle qui perdure entre deux présidents qui semblent avoir fait fi de l'éthique sportive. Encore et toujours des insultes, et toute une panoplie d'accusations graves de quoi faire rougir de honte notre sport roi, ont de nouveau défrayé la chronique footballistique nationale, par la faute de deux présidents de clubs, en l'occurrence ceux de la JS Kabylie et de la JS Saoura. Deux boss entre lesquels le torchon brûle sérieusement une fois de plus, tant Hannachi et Zerouati, ont encore donné du football national, une image des plus hideuses et de très bas étage, indigne de deux dirigeants censés donner l'exemple, et qui ont préféré s'échanger via les médias, des propos intolérables à entendre, encore plus, indignes à rapporter par nos soins dans ces colonnes. Des propos qui peuvent avoir de très graves conséquences, samedi prochain à Béchar, lors du match JSS-JSK. Franchement déplorable ce dernier spectacle en date, et qui perdure entre deux présidents qui semblent avoir fait fi de toute éthique sportive. Hannachi et Zerouati vont-ils comprendre une fois pour toutes, qu'il existe une ligne rouge qu'il n'est jamais bon de franchir, au risque de mettre en danger la vie de leurs semblables, en l'occurrence tous ces supporters constamment «chauffés» par des propos qui perpétuent la violence dans nos stades de football? Combien de fois nous n'avons eu de cesse de condamner dans ces mêmes colonnes tous ces dérapages «verbaux» qui ont grandement contribué au pourrissement de notre football national et dont les conséquences ne cessent de causer de très graves préjudices à ladite discipline. Est-ce vraiment de cette manière que l'on doit défendre les intérêts de son club? Non, mille fois non messieurs Hannachi et Zerouati! Si nos amis de Béchar ont eu un comportement des plus condamnables à l'égard de la JS Kabylie, lors de la précédente saison, il est franchement inutile aujourd'hui de «raviver» le feu entre les deux camps adverses, car n'en déplaise aux deux présidents sus-cités ni la Kabylie ni la région de la Saoura, n'entreront «en guerre» à cause d'un match de football. Il faut bannir une fois pour toutes de tels comportements qui ternissent sans cesse l'image de nombreux clubs, au nom de mentalités de marque «rétrogrades». Basta messieurs les présidents! Vos propos ont fait assez de dégâts comme ça! Ce n'est nullement de la sorte que notre championnat de l'élite va aller de l'avant, encore moins se mettre réellement au diapason du football professionnel. Cette complaisance dont bénéficie continuellement certains dirigeants réputés pour leurs sorties «médiatiques», ne peut plus être tolérée par les responsables actuels de notre football, encore moins par les pouvoirs publics.