Le plan delphine en action La Gendarmerie nationale a mis le paquet en faisant appel à des renforts mobilisés des wilayas limitrophes et des écoles de la Gendarmerie nationale. Toutes les dispositions contenues dans le plan Delphine ont été mises en oeuvre par la Gendarmerie nationale en sécurisant la saison estivale. C'est ce qui ressort de la virée organisée par le 2e Commandement régional de la Gendarmerie nationale d'Oran. Dans le tas, le responsable de la communication annonce un chiffre effarant des moyens humains mobilisés dans le seul but de sécuriser la saison estivale. Ce sont plus de 5300 gendarmes qui ont été mis en place un peu partout dans les plages et les axes routiers de la wilaya d'Oran», a-t-il indiqué ajoutant que «leur mission principale est d'assurer la sécurité des vacanciers et de faire face à l'augmentation du trafic routier». Ce dispositif, le plan Delphine, est lancé annuellement à partir du début juin. Il est clôturé en fin septembre. Celui-ci repose essentiellement sur la mobilisation d'importants moyens humains et matériels en cernant les localités côtières et leurs environs par un dispositif rigoureux tout en mettant en place toutes les conditions devant aboutir à une meilleure saison. Ledit plan consiste à assurer la sécurité routière et l'ordre public au profit des estivants venant de tous les horizons. Dans le but de mener à bon cap une telle mission, la Gendarmerie nationale a jugé juste de mettre le paquet en faisant appel à d'importants renforts mobilisés des wilayas limitrophes et des gendarmes venus des écoles de la Gendarmerie nationale afin de mettre en place les effectifs nécessaires pour concrétiser le dispositif. Pourquoi multiplier le nombre des gendarmes sur les routes et les plages de la deuxième capitale du pays? Oran est une capitale touristique par excellence. Sa station balnéaire d'Aïn El Turck ainsi que sa corniche de l'Ouest lui valent un tel titre. Elle est prise «d'assaut» par des milliers de vacanciers et d'estivants tout le long du trimestre des grandes chaleurs. La circulation routière n'est pas moins facile, notamment dans la RN liant le chef-lieu de la wilaya d'Oran à Aïn El-Turck. Idem pour la RN 84 menant vers les Andalouses, Bousfer-plage, Cap Falcon. Le même topo est de visu perceptible sur la route de la corniche supérieure aussi bien pendant les week-ends que durant le reste de la semaine. Des défilés de voitures sont de visu perceptibles aussi bien pendant la nuit que dans la journée. Pour la Gendarmerie nationale, le constat fait ressortir que tous les estivants algériens prennent la destination d'Oran. D'où d'ailleurs l'appel fait aux gendarmes en nombre les mobilisant un peu partout dans tous les points noirs de la route sinueuse menant à la corniche oranaise ainsi que dans toutes les plages. «Toutes les dispositions ont été prises selon l'importance des sites balnéaires», a-t-on expliqué ajoutant que «la préservation de l'ordre public est assurée par des actions directes de proximité par le déploiement des brigades de gendarmes sur les plages et d'escadrons de sécurité routière et d'intervention par le biais d'opérations coup de poing organisées inopinément de temps à autre». «L'ensemble des 33 plages autorisée à la baignade est sécurisé en mettant à la disposition des estivants tous les moyens nécessaires tout en maintenant le rythme habituel de lutte contre toutes les formes de criminalité dans le reste des communes de la wilaya d'Oran, affirme-t-on. Différentes unités sont mises en place comme la brigade territoriale de sécurité routière, la brigade des mineurs et des éléments de la police judiciaire etc. Ces brigades sont appuyées par des unités pédestres et des agents en quads lorsque les surfaces des plages le permettent, notamment sur la plage des Andalouses, ainsi qu'à Cap Falcon et sur la Grande plage d'Aïn El Turck.