L'accusé avoue avoir agi de la sorte dans le but de se venger contre la mère de la petite ayant été sa dulcinée qu'il a tant adulée. Les policiers de la 23e sûreté urbaine ont réussi à libérer une fillette âgée de 7 ans après avoir fait l'objet d'un enlèvement suivi de séquestration perpétré par un malfrat âgé de 37 ans. Le coup a été opéré en début d'après-midi de mardi, dans le quartier populaire de Hai Daya, ex-Petit Lac, suite à une déposition formulée par la mère de la victime, faisant état de l'enlèvement de son enfant, suite à une agression dont elle a fait l'objet en accompagnant sa fille. Les enquêteurs se lancent aussitôt dans une course contre la montre en déclenchant une vaste opération de recherches dans les environs dudit quartier avant de pouvoir situer l'identité du ravisseur ainsi que son lieu de résidence. En un temps record, les policiers défoncent l'habitation de circonstance du mis en cause située dans le lieu dit «Brarik», (les baraques), groupement de bidonvilles sis derrière la gare routière El Bahia. Dans cette offensive toute furtive, ils libèrent d'abord la fillette retrouvée dans un état psychologique détérioré avant de procéder à l'arrestation du mis en cause en flagrant délit de séquestration d'une fillette scolarisée. Conduit dans les locaux de la police pour le complément d'enquête, l'accusé n'a pas trop tardé dans ses aveux pour reconnaître son méfait en avouant avoir agi de telle sorte dans l'esprit de se venger contre la mère de la petite l'ayant lâché après avoir été sa dulcinée qu'il a tant adulée. L'enquête, notamment l'audition du mis en cause, s'est poursuivie jusqu'à une heure tardive de la nuit de mardi à mercredi. Dans un autre point de vue, les policiers, en tenue officielle ou encore en tenue civile, renforce leur présence dans les rues, coins et recoins de la ville d'Oran et les localités qu'ils couvrent. Ce dispositif visant à renforcer la sécurité des biens et des personnes, est souvent ponctué par des descentes policières à la fois permanentes et inopinées dans les foyers de criminalité. Les dernières opérations coups de poings ont été menées durant la période allant du 28 août au 3 septembre de l'année en cours. Les policiers ont ratissé les zones urbaines et suburbaines, les stations de taxis, la gare ferroviaire et les marchés. Dans le tas, 715 individus ont été interpellés. Passés à l'examen de situation et l'identification grâce au fichier policier, 55 individus, pris en flagrant délit d'associations de malfaiteurs, port d'armes blanches, conduite en état d'ivresse, détention et commercialisation de stupéfiants ne sont pas sortis des commissariats. Bien «mieux», ils ont été arrêtés, présentés devant le parquet et écroués en attendant le jour de leur jugement. Plusieurs autres individus faisant l'objet de mandats de recherches pour divers délits ont été également arrêtés et présentés devant le procureur. De telles opérations ne sont pas uniques dans leur genre. Les policiers maintiennent une grande pression sur les foyers de criminalité en procédant à des opérations de vérification d'identité de toute personne soupçonnée, tout en renforçant leur présence dans les endroits susceptibles de constituer les lieux de repli des bandits lambda. Pour ce faire, les policiers prennent en compte un plan rigoureux minutieusement mis en place dans le cadre de la lutte contre toutes les formes de la criminalité. Un tel dispositif est, selon plusieurs observateurs, concluant vu la mobilisation de pas moins de 2 000 hommes en tenue bleue et leur déploiement un peu partout dans les coins et recoins des villes, agglomérations, édifices publics et autres institutions où la couverture sécuritaire leur revient de droit. Aucun relâchement n'est permis. D'ailleurs, les policiers des frontières déployés à l'aéroport d'Es Senia, PAF, viennent d'arrêter un quarantenaire faisant l'objet d'un mandat international lancé à son encontre par les justiciers. Le mis en cause faisait l'objet de recherches dans plusieurs affaires liées à l'association de malfaiteurs et de trafic de drogue. Il sera présenté devant le parquet aussitôt les formalités d'enquête parachevées.