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Les films algériens sur la Révolution, toujours interdits en France
Publié dans L'Expression le 19 - 11 - 2016

Le film Le Puits, représentant l'Algérie aux Oscars 2017, sera projeté en aparté aujourd'hui en France. C'est l'occasion pour les comédiens français de découvrir le film, à l'image du comédien français Laurent Maurel qui a joué le rôle du bourreau, le lieutenant Encinas. Seulement voilà, la projection est privée, réservée seulement à l'équipe française et maghrébine du film présente en France. Plusieurs techniciens et comédiens marocains et tunisiens ont travaillé sur cette production. Mais aucun distributeur français n'a exprimé le voeu de distribuer ce film en France. Car comme tous les films algériens qui traitent de la guerre de Libération nationale, ils n'ont jamais bénéficié d'une distribution en France. Le thème sensible de la guerre d'Algérie dissuade tout distributeur français de programmer un film sur la guerre d'Algérie, même s'il est de production française. C'est en tout cas ce qu'a découvert Rachid Bouchareb quand il a programmé le film Hors la loi, pourtant sélectionné à Cannes et nominé aux Oscars. Bouchareb avait pourtant réalisé de bons chiffres en salles avec son premier opus sur la trilogie Indigènes. Seulement voilà! Le film glorifiait le sacrifice des Maghrébins pour libérer la France. Même cas de figure pour le film de Florent Siri Ennemi intime, alors que le film est français et soutenu par Canal+, il ne dépassera pas les 100.000 entrées en salles. Il est encore plus difficile pour un film produit par l'Algérie, réalisé par un Algérien et offrant une image négative de la colonisation française de s'imposer dans l'Hexagone. Depuis la première projection du film La Bataille d'Alger au cinéma de l'Opéra en 1972 et l'attaque à l'explosif contre le film, aucun film traitant de la violente guerre d'Algérie n'a été présenté en France et plus particulièrement à Paris. Le producteur Yacine Laloui, qui a produit plusieurs films financés par la France, n'a pas obtenu également la programmation du film Zabana à Paris. Comme pour le film de Bouchouchi, Saïd Ould Khelifa a dû organiser une projection privée pour les comédiens français du film. A côté du volet commercial du cinéma, aucun film algérien traitant de la guerre d'Algérie et mettant en valeur le côté héroïque du combattant algérien n'est en vue. On est loin des années 1960 et 1970 où les films encore frais d'une indépendance algérienne, les films algériens dénonçant ouvertement les affres de la colonisation française étaient programmés dans les grands festivals français. A cette époque-là, le réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina a obtenu un Prix de la première oeuvre pour Le Vent des Aurès, qui raconte comme dans Le puits le combat d'une mère pour la libération de son fils. Ou encore la Palme d'or en 1975, pour Chronique des années de braise, qui dénonçait la répression des colons entre 1930 et 1954.
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