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Pas de films en France sur l'attaque de Charlie Hebdo
Publié dans L'Expression le 10 - 01 - 2017

La France a commémoré la deuxième année des attentats de Charlie Hebdo et à ce jour aucun projet de cinéma n'a vu le jour pour retracer ce dramatique attentat, qui a fait prendre conscience à la France de l'importance et la dangerosité du terrorisme. Hormis le film documentaire «L'Humour à Mort» qui retrace les événements de janvier 2015 et qui rend hommage à toutes les victimes du terrible attentat du 7 janvier quand l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, dont certains membres sont pourtant placés sous protection policière, est victime d'une attaque terroriste majeure. Douze personnes sont tuées, parmi lesquelles de grands dessinateurs de presse: Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et Honoré. Pour le moment, aucun producteur ou réalisateur n'a présenté le projet pour retracer ce dramatique épisode de l'histoire de France. Et pourtant, la France par le biais du CNC a financé à coup de millions d'euros et de francs à l'époque tous les films qui évoquaient le terrorisme en Algérie, allant jusqu'à évoquer la question du «qui tu qui»: Ainsi, les films comme «Rachida» de Yamina Chouikh, «L'autre monde», «Bab el oued City» ou encore «Le repenti» tous de Merzak Allouache ont été financés par le CNC français, même le court métrage sur le terrorisme en Algérie de Karim Moussaoui.
Pourquoi le cinéma français encourage les films sur le terrorisme à l'étranger, et quand il s'agit de films sur le terrorisme dans l'Hexagone il est contre? Une censure qui ne dit pas son nom dans un pays des droits de l'homme. Aucun film sur Khaled Kelkal, aucun film sur les frères Kouachi et aucun autre sur Mohamed Merrah. La raison est simple: les producteurs français ne veulent pas exposer les raisons qui ont poussé ces hommes pourtant ordinaires de passer à l'acte. En revanche, ils produisent les films qui les arrangent et arrangent leur politique intérieure. C'est le cas du film «Chez Nous» de Lucas Belvaux qui raconte l'ascension d'un parti populiste, dirigé d'une main de fer par une femme, et qui rappelle ouvertement le Front national et sa présidente Marine Le Pen. Prévu pour le 22 février, le FN a sévèrement critiqué sa production qui vise néanmoins le parti de l'extrême droite à l'approche de la présidentielle. La ministre de la Culture, Audrey Azoulay, a volé au secours du film sur Europe 1 et a fustigé sa censure. Elle a déclaré notamment que la France est un pays de liberté et s'est justement posée en défenderesse de la liberté d'expression. Mais qu'en est-t-il des films sur la montée du terrorisme en France? Pourquoi a-t-on mis les bâtons dans les roues du film «Made In France», sous prétexte qu'il est sorti avant les attentats, et que sa sortie pourrait alimenter la haine dans l'Hexagone?
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