On les consomme en buvant des sodas dits «light «ou en sucrette, avec le café. Les édulcorants comme l'aspartame, le plus courant, ou le sucralose, le plus récent, sont utilisés depuis plus de trente ans en remplacement du sucre, pour ne pas grossir. Ils sont pourtant suspectés de favoriser la prise de poids et le diabète de type 2, ou encore d'être cancérigènes. La quantité d'édulcorants dans notre alimentation a augmenté massivement ces dernières années sous des formes plus ou moins visibles, dans les céréales, les biscuits, les gâteaux, les produits laitiers comme les yaourts aux fruits allégés en sucre, et même dans certains médicaments. Dans le même temps, une recherche indépendante de l'industrie agroalimentaire, sur un échantillon de près de 100.000 femmes, tentait à l'échelle internationale de mesurer leurs effets sur la santé et leur impact sur les maladies métaboliques. Ses résultats incitent à la plus grande prudence vis-à-vis de la consommation de faux sucre. Dans une communication publiée en février, elle a montré que le risque de diabète augmente avec la consommation de sucrettes et qu'il était également supérieur avec les boissons dites «light» par comparaison avec les sodas classiques.