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La nouvelle "pilule" du FMI
IL SUGGÈRE À L'ALGERIE DE CREER D'AUTRES IMPÔTS POUR MIEUX GERER LA CRISE FINANCIÈRE
Publié dans L'Expression le 21 - 03 - 2017


Le siège du FMI
Dans le subconscient des Algériens, le FMI signifie le PAS «plan d'ajustement structurel» et qui, lui, rime avec fermeture des entreprises, mesures économiques drastiques.
Dans un point de presse organisé hier, à l'hôtel El Aurassi, la délégation du Fonds monétaire international (FMI), a suggéré une nouvelle «pilule» pour faire sortir l'économie nationale de la crise. Pour sortir de cette situation, indique le chef de la délégation du FMI, il faut élargir l'assiette fiscale et la maîtrise des dépenses courantes, discipliner la gestion budgétaire et l'amélioration du climat des affaires et des crédits. Une véritable feuille de route qui peut donner des résultats et permettre à l'économie nationale de «frémir», mais chat échaudé craint l'eau froide. Sa proposition d'élargir l'assiette fiscale ne sera pas sans conséquences sur le pouvoir d'achat des Algériens déjà malmené par les quelques taxes contenues dans la loi de finances 2017.
Pour le responsable du FMI, «l'Algérie affiche un taux de croissance de 3,4% en fin 2016, mais qui vient d'être revu à la baisse, soit 3,2%». Tout cela s'explique par le choc pétrolier qu'à connu l'Algérie, indique-t-il. Il mentionne le taux d'inflation qui a atteint 6,4% fin 2016, et aujourd'hui a connu une hausse de 8,4% et le taux de chômage a atteint 10, 5%, touchant les tranches de jeunes et de femmes, néanmoins, l' Algérie a fini par sortir de cette situation difficile parce qu'elle a des réserves de changes même si elles sont amoindries, avoisinant 112 milliards de dollars. Il explique que l'Algérie est appelée à renforcer ses efforts par rapport au choc pétrolier pour redresser ses finances publiques et la promotion du secteur privé, l'élargissement de l'investissement étranger et le soutien à une politique bancaire pour adapter leur gestion financière d'une façon durable et de ne plus se référer aux soutiens liés aux revenus des hydrocarbures. Cette visite de la délégation du Fonds monétaire international (FMI) en Algérie s'inscrit dans le cadre du programme d'activités avec le pays dans le domaine financier. Selon des sources du ministère des Finances, la délégation abordera «le volet lié à la nouvelle démarche en rapport avec l'investissement et le renforcement de la sphère privée et revoir la stratégie industrielle». Cette approche qui vise à coordonner avec les responsables algériens sur des questions liées à l économie du pays surtout après avoir subi le choc pétrolier, plaide pour une nouvelle reconfiguration économique qui verra le secteur privé se hisser au rang d'avant-garde sur l'échiquier politique et économique du pays. D'ailleurs le FMI avait tablé sur une croissance continuelle jusqu'à 2021 en maintenant intacte la courbe de la croissance économique du pays. Le rapport du FMI souligne que: « l'Algérie était en mesure de faire face au choc pétrolier, en affirmant que la chute des cours du pétrole n'a eu jusque-là qu'un effet limité sur la croissance», et d'ajouter que «les prévisions de croissance se distingueront par une amélioration jusqu'en 2021 malgré la baisse des cours du brut qui vont se maintenir dans la durée. Le PIB réel de l'Algérie a progressé de 3,9%. La croissance retrouvera son chemin en 2019 pour atteindre 3,4% en 2021», affirme-t-il. Cette croissance a été soutenue par le maintien relatif des prix du pétrole même si le Fonds monétaire international souhaite que cela se fera via l'accroissement des investissements privés et de changer d'approche dans le domaine de l'industrie. Dans ce sens, une importante délégation de la Banque mondiale s'est réunie hier au siège du ministère des Finances. Le vice-président du groupe de la Banque mondiale pour la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena), Hafez Ghanem, s'est attelé avec les responsables de la Banque d'Algérie et ceux de la tutelle à débattre «létat d'avancement des travaux du projet Vision Algérie 2035» un projet qui a été lancé par le gouvernement algérien en coordination avec la Banque mondiale depuis quelques années pour revoir le modèle économique actuel en s'arc-boutant sur les nouvelles démarches économiques en cours dans le monde. C'est-à-dire faire réapparaître le capitalisme productif comme garant de la croissance et de la création de la richesse en donnant au secteur privé le rôle moteur dans tous les segments de l'économie nationale y compris pour le secteur industriel. La délégation du FMI compte aussi négocier avec les autorités du pays la possibilité d'aider certains secteurs de l'économie en leur octroyant des rallonges financières sous forme de dettes publiques, d'ailleurs la mission de ce fonds c'est de fournir des crédits aux pays qui connaissent des difficultés financières après la chute drastique des prix des hydrocarbures.


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