Réunissant Scarlett Johansson et Juliette Binoche à l'écran, pour ne citer qu'elles, ce long métrage qui vient après le film d'animation (2015) est l'adaptation du manga éponyme de Masamune Shirow, publié à la fin des années 1980. Bonne nouvelle! Pour ceux qui l'ont ratée, l'adaptation cinématographique de «Ghost in the shell» est prolongée encore au cinéma Cosmos. Le film a l'affiche depuis le début du mois d'avril, le voilà prolongé encore. Pour l'heure, sachez qu'il sera projeté vendredi 28 avril à 15h et vendredi 5 mai à 18h. Réunissant Scarlett Johansson, Takeshi Kitano et Micheal Pitt à l'écran, «Ghost in the shell» est l'adaptation du manga éponyme de Masamune Shirow, publié à la fin des années 1980. Le synopsis? dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d'un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d'un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu'elle s'apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu'on lui a menti: sa vie n'a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l'arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d'autres. Nous l'avons attendue sur notre grand écran et nous n'avons pas été déçus une seconde. Ce film qui allie problèmes existentiels aux effets spéciaux les plus fous, est une plongée effective dans le monde de la science-fiction dans ce qui se fait de plus génial, même si certaines cascades pèchent un peu trop par le déjà-vu, notamment dans les Matrix où les voltiges spatiales ont perdu un peu de leur superbe. Qu'à cela ne tienne, le charisme et la carrure ultraparfaite de Scarlett Johansson sauront vous tenir en haleine durant tout le long du film, nonobstant l'apparition de cette grande comédienne française et non des moindres qui n'est plus à son premier grand film au cinéma américain, à savoir la belle Juliette Binoche. Film d'action qui allie le sexy à la violence, «Ghost in the shell» a des relents d'un «Blade Runner», version année 2017. On n'aime pas ou on aime, trop d'hologrammes, les enfants passeront sans doute un bon moment, les adultes pas sûr. De l'excès dans l'esthétique visuelle, vous en aurez, en tout cas la plastique de Scarlett Johansson qui saura vous éblouir à coup sûr, pourrait-on à défaut de nous répéter. Le sujet du film a déjà été abordé auparavant pourtant. La thématique de la cybernétique et le rapport de l'homme avec la machine sont un tantinet éculés, mais nous on aime toujours les récidives recyclées à l'infini tant que l'émotion et la surprise sont toujours au rendez-vous. Des questions philosophiques aussi seront abordées tels que les éternels questionnements sur l'identité et la transformation de soi. Qu'est-ce qu'on fait d'un robot qu'on a trop humanisé ou d'un humain trop robotisé? Dilemme et crise identitaire. Que fait-on de notre héritage mémoriel? Et au milieu de tout cela, nous avons une ville bien cosmopolite qui répond en écho à cet émiettement personnel pour se diluer dans un espace qui se voudra multiple, voire fractionné de nous-mêmes et démultiplié. Bien ou pas bien? Dans une ville qui ressemble à Hong Kong, sans nom précis en fait, nous suivrons le travail du Major dont la caméra sera braquée sur elle quasiment tout le temps. Fan ou pas, cette comédienne qui n'est plus à son grand succès dans les blockbusters américains ne vous laissera à coup sûr pas insensible. Notez que le prix du ticket se situe entre 500 et 700 DA. C'est à vous de voir.
