Des rameaux de plantes grimpantes ou autres fleurs obstruent le passage aisé du piéton. Qui d'entre-nous n'a-t-il pas été obligé de baisser la tête pour ne pas être fouetté en pleine figure par un rameau d'arbuste, de plante grimpante, voire même d'un rosier ou de jasmin...en empruntant les «minuscules» trottoirs qui longent les belles demeures de banlieue ou d'anciens quartiers de la capitale et certainement de toutes les grandes agglomérations du pays? Le citoyen est parfois (souvent) contraint de descendre sur la chaussée pour ne pas faire tomber ses lunettes ou éviter une échancrure à son habit ou encore faire basculer son couvre-chef...une chéchia, une casquette ou un chapeau ou tout simplement, pour les femmes, de ne pas abîmer une coiffure de coupe récente! Il existe pourtant beaucoup de jardiniers en quête d'emploi. Ce sont des artistes dans le domaine! Leur rémunération doit être certainement coûteuse pour être tant ignorés même par les plus nantis qui forment la majorité des propriétaires de ces somptueuses villas fleuries à souhait dans lesquelles il fait bon vivre...pour eux! Les services de l'Environnement des APC devraient se pencher sérieusement sur cette situation regrettable qui laisse quelque peu, sinon beaucoup, à désirer. Vous me direz que les priorités sont tout autres, comme la voirie en particulier. L'Algérois - citoyen en convient et adhère aux dispositions des services concernées des APC, mais un minimum requis serait un point de «bonne gouvernance» pour les autorités locales qui ambitionnent de faire d'Alger une capitale digne de sa position géographique inégalée. Manque de moyens financiers certainement. N'a-t-on pas vu, pour certains, des quidams interpellés par le «prorio» d'une demeure alors qu'ils cueillaient quelques pétales de jasmin sur ces rameaux qui obstruent, aussi doucereusement soit-il, la circulation piétonnière sur ces minuscules trottoirs si joliment ombragés. Pourtant la loi est claire à ce sujet. Un fruit, ou une fleur, qui surplombe le trottoir «n'appartient pas au propriétaire des lieux, il devient public»! N'en déplaise au passant qui doit se hasarder en jouant entre les voitures «garées» sur les trottoirs, éviter les diverses plantes qui empêchent de marcher normalement sans être agressé et l'eau qui ruisselle et tambourine continuellement sur sa tête le long de son itinéraire quotidien sans oublier le slalom auquel il s'adonne régulièrement pour éviter les autres embûches qui empiètent sur son terrain. Ces eaux, découlent soit des climatiseurs, soit des arrosages intempestifs de fleurs et pots agrippés aux balcons ou encore (hélas) provenant des eaux souillées des lavages de fenêtres, balcons et terrasses. Les trottoirs n'appartiennent plus au piéton promeneur ou vaquant à ces occupations journalières. Il sont devenus la proie des poubelles à ordures nauséabondes, aux détritus de toutes sortes souvent volumineux entassés ici et là, aux voitures en stationnement gênant (très), aux plantes dépassant les enceintes de maisons...où allons-nous? Les services concernés des APC se doivent de trouver des solutions adéquates à ces situations lamentables en apportant un «plus» à nos belles artères...