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El Qods, et maintenant?
Publié dans L'Expression le 10 - 12 - 2017


Trump reconnaît Jérusalem en tant que «capitale» d'Israël. O.K.! Il vient d'en prendre la décision. Cela résout-il, ou va-t-il résoudre, pour autant, un contentieux vieux de 70 ans? Certes non, loin s'en faut! De fait, loin de dénouer quoi que ce soit, cette rodomontade du président états-unien ne fera qu'empirer les choses. En un simple clic, Trump aura détruit ce que ladite «communauté internationale» s'attelle depuis des décennies à mettre en oeuvre: un processus de paix équitable qui permette de solutionner la quadrature du cercle proche-oriental. Le président des Etats-Unis, juge et partie, en décida autrement, cassant un tabou: le statut d'El Qods. En s'alignant absolument sur l'irrédentisme sioniste, M. Trump n'a pas gagné la partie, il n'a fait, outre une fuite en avant, que compliquer la donne d'un conflit déjà suffisamment complexe par lui-même. En fait, la décision de Donald Trump, ramène le conflit israélo-palestinien à son point de départ, à zéro. Aussi, il est étrange d'entendre le chef de la diplomatie états-unienne, Rex Tillerson, assurer vendredi à Bruxelles que le président Trump «est très engagé en faveur du processus de paix» alors qu'il aura surtout ouvert la boîte de Pandore. Il y a de fait maldonne, Trump, promoteur immobilier, habitué à commander ses milliers d'employés, agit de la même manière envers la communauté internationale, s'estimant apte à gérer le monde à sa convenance. Il se fait surtout des idées, mésusant de sa force et de celle du pays qu'il dirige. Dès son arrivée au pouvoir en janvier 2017, il annonçait déjà la couleur en faisant état de ses «doutes» quant à l'idée de deux Etats (Palestine et Israël) vivant côte à côte, consensus qui n'est pas seulement mondial, mais le fondement du partage de la Palestine historique avec un Etat hébreu et un Etat arabe. La problématique est de savoir comment faire appliquer la résolution 181 II du 29 novembre 1947, que, à l'évidence, Israël a fini par nier, ne reconnaissant pas un document, base de l'existence de l'Etat hébreu. Trump devrait, à tout le moins, réviser ses connaissances de l'histoire du XXe siècle et des faits qui l'ont émaillée. Or, dans ce cas, il semble faire montre d'une inculture et d'une ignorance crasses des principes du contentieux israélo-arabe en général, israélo-palestinien en particulier. Ce qu'il a décidé mercredi, la reconnaissance d'El Qods comme «capitale» d'Israël et d'y transférer l'ambassade US, est en fait perçu par la communauté internationale comme une provocation. Une provocation d'autant gratuite qu'il met son pays en porte-à-faux, l'isolant sur des questions qui ne relèvent pas du seul vouloir des Etats-Unis. La prochaine étape serait sans doute la «reconnaissance» des colonies dans les territoires palestiniens occupés et le «droit» d'Israël d'expulser les Palestiniens. Avec un homme imprévisible, impulsif, dangereux pour la sécurité du monde, tout est en fait possible. En vrai bulldozer, il ne recule devant rien, fonçant tête baissée, ne se posant ni la question de savoir si ce qu'il fait est ad hoc ni ne remet en cause ses actions qui déstabilisent le monde. Sur le climat, sur le commerce international, sur le nucléaire iranien, sur la Palestine donc, sur la Corée du Nord, le président des Etats-Unis prenant des décisions désapprouvées par le monde entier, montre une méconnaissance invraisemblable du mécanisme de la diplomatie mondiale. Par ses actions irréfléchies, à l'emporte-pièce, le président des Etats-Unis, outre de mettre en danger la sécurité du monde, est désormais partie du problème proche-oriental, devenant en fait un fardeau pour la communauté internationale. Trump qui a déjà menacé de détruire la Corée du Nord, est fort capable, dans un moment de démence, d'appuyer sur le bouton rouge. L'arme atomique des Etats-Unis a ainsi été confiée à un psychopathe, déjanté par la puissance destructrice qui lui a été confiée. Il en a déjà menacé la Corée du Nord, il pourrait le faire pour tout pays, qu'il estime se mettre en travers de la «pax americana» ou «menacer» la sécurité des Etats-Unis. En novembre 2016, analystes et observateurs se demandaient qui était le plus dangereux pour la paix dans le monde entre Hillary Clinton et Donald Trump. Il est clair aujourd'hui que par ses décisions choquantes, émeutières, Trump fait trembler le monde. El Qods n'a été en fait que l'une des décisions aberrantes prises par Donald Trump depuis son accession à la Maison-Blanche. En vérité, depuis le 20 janvier dernier, la Terre est entrée dans un cycle d'incertitude, avec une épée de Damoclès, nommée Donald Trump, qui met en équation sa sécurité.

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