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L'Hôtel de ville sera réceptionné en février
ORAN
Publié dans L'Expression le 21 - 12 - 2017

Le wali a sommé ses représentants de faciliter la tâche à l'entreprise en ordonnant «la levée de toutes les contraintes et accompagnez l'entreprise».
«Mieux vaut tard que jamais». La restauration de l'Hôtel de ville d'Oran, ou encore l'enceinte abritant la municipalité de la ville des Deux Lions, en est à ses dernières retouches. La réception d'un tel joyau architecturel est fixée dans un délai ne dépassant pas deux mois du projet, c'est-à-dire le mois de février de l'année prochaine.
Les responsables de l'APC d'Oran ont mis l'accent sur une telle évidence. Autrement dit, les travaux doivent être parachevés à temps. Telles sont les évolutions d'un marché qui a connu des trébuchements depuis que la restauration de l'Hôtel de ville a été décidée.
Le projet porte sur la restauration de la façade extérieure dont plusieurs pans victimes aussi bien de la nature que de la bêtise humaine et la toiture qui a connu une dégradation plus ou moins constatable de visu, d'où l'infiltration des eaux de pluie dans plusieurs bureaux.
Les travaux en sont donc aux dernières retouches. C'est ce qu'avancent les responsables en charge du suivi du chantier expliquant que «L'Hôtel de ville retrouvera son image d'antan en conformité avec les normes de son architecture initiale.» Qu'à cela ne tienne.
Les travaux portant sur la restauration de l'Hôtel de ville d'Oran ont été lancés au mois d'octobre 2015 en présence de l'huissier de justice.
Le maître d'oeuvre est composé de la direction de l'urbanisme et de l'Opgi. Le projet a été confié à l'entreprise algérienne Hasnaoui Tarmim devant lancer le chantier un mois auparavant, c'est-à-dire le mois de septembre de la même année. Finalement, les travaux n'ont été engagés qu'après un mois de retard. Pour cause, les lieux ont été encore occupés par l'entreprise italienne Sarl Rifit ayant cerné la bâtisse en installant ses échafaudages géants, à l'extérieur de l'immeuble, alors que l'intérieur de la cour principale est «envahi» par d'autres équipements encombrants. L'entreprise italienne s'est installée à Oran vers la fin de l'année 2012.
Pour des raisons, qui ne sont pas encore dévoilées, ladite entreprise n'a, depuis 2012, pas lancé les travaux hormis l'occupation des lieux les transformant en une véritable base de vie. Sur le plan financier, le chantier a été confié à l'entreprise algérienne au prix de
26 milliards de centimes, la moitié de la facture proposée par l'entreprise italienne. Idem pour les délais de concrétisation du chantier. Contrairement à l'entreprise italienne qui devait rendre le projet prêt après une durée de 36 mois, l'entreprise algérienne s'est engagée pour la livraison de l'Hôtel de ville dans un délai fixé à 18 mois.
Tel que paraphé dans le contrat liant le maître d'oeuvre et l'entreprise réalisatrice, les travaux portent essentiellement sur la réhabilitation des façades de l'immeuble, son étanchéité et son plancher. Intransigeants. Tel était le sentiment que voulaient donner les responsables locaux en charge de la problématique. Tout compte fait, l'ex-wali d'Oran ayant donné le coup d'envoi officiel des travaux, a, en se rendant sur les lieux, été explicite dans ses instructions en sommant ses lieutenants, le maître d'oeuvre notamment, sur la nécessité de suivre rigoureusement les travaux, mais également de mettre l'accent sur leur célérité tout en renforçant leur présence dans le chantier, accompagner l'entreprise algérienne qui s'est taillée le projet en lui facilitant toutes les démarches liées à la réalisation du chantier. Plus loin, il a sommé ses représentants de faciliter la tâche à l'entreprise en ordonnant «la levée de toutes les contraintes et accompagnez l'entreprise».
L'étude, qui a été commandée à un bureau d'études étranger, a nécessité 23 mois de délai. Le montant de cette étude aurait été de l'ordre de 700 millions de DA. Et depuis, ce fut le silence radio, aucun n'en parle alors que le chantier a été laissé à la traîne. Pourtant, tous les walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya d'Oran ont mis en avant le caractère prioritaire de l'opération.
Les lenteurs flagrantes accusées et cumulées dans la réalisation du chantier ont, à plus d'un titre, posé des désagréments contraignants aussi bien pour l'APC d'Oran que pour les habitants et touristes de la deuxième capitale du pays. Les services de la commune d'Oran ont été dispersés.
A titre provisoire, le cabinet du maire et ses bureaux annexes ont squatté ce qui était destiné à servir de lieu de rencontres culturelles, le Centre culturel Emir-Abdelkader. Il s'agit des locaux de l'ancien Prisunic, qui ont été récupérés puis rénovés. Plusieurs autres services ont, depuis 2012, été délocalisés vers d'autres quartiers.


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