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Les fermes pilotes à l'abri de toute convoitise
PARTENARIAT ETRANGER DANS LE SECTEUR DE L'AGRICULTURE
Publié dans L'Expression le 28 - 05 - 2018


Le débat étant clos, quel sera leur devenir?
Maintenant que les fermes pilotes ne sont pas concernées par la formule de partenariat privé-étranger il sera intéressant de savoir quel sera leur devenir.
Force est de croire que le niet catégorique du président de la République pour toute concession des terres agricoles aux partenaires étrangers est venu mettre fin à toute tentative de dérives et autre malversations qui pourraient s'opérer sur le terrain. Ainsi, on peut déduire qu'à travers cette décision le débat autour de la question des concessions agricoles en partenariat avec des étrangers est définitivement clos. Faut-il rappeler en effet que la loi 10/03 permet que le partenariat soit exploité avec des étrangers à condition qu'ils aient des droits algériens. C'est d'ailleurs ce point précis que des opportunistes de tous bords ont tenté de mettre à profit. En d'autres termes, ces derniers ont vu dans cette loi un moyen de mettre en valeur des terres tant convoitées, car il s'agit surtout des terres des fermes pilotes, par le biais d'une association avec des parties étrangères à la recherche exclusive du profit immédiat. Et donc il en a fallu de peu pour que des fermes pilotes soient cédées à des hommes d'affaires n'était-ce la nouvelle mouture de la loi de finances complémentaire pour l'année 2018 qui a annulé la mesure autorisant ce «transfert» de propriété vers des investisseurs non-nationaux, qui existait dans la première version du texte. Et où il était mentionné que le droit de concession des terres agricoles et les moyens d'exploitation relevant du domaine privé de l'Etat, mis à la disposition des fermes pilotes, sont transférés aux sociétés d'investissements créées dans le cadre de partenariats public-privés avec des investisseurs nationaux ou étrangers. En d'autres termes à travers l'article de loi il était devenu permis de donner en concession les 169 fermes-pilotes relevant des Groupes agricoles totalisant une superficie agricole totale (SAT) de 146 000 hectares (ha), dont 125 000 ha de superficie agricole utile (SAU). Il est utile de savoir dans ce sens que des fermes pilotes spécialisées dans la production de fourrages, maraîchage- arboricultures et d'engraissage élevage ont été proposées à l'époque pour la privatisation-investissements, dans le cadre de partenariats publics-privés entre les opérateurs économiques publics et les opérateurs économiques privés (nationaux et étrangers) mais à la condition d'investir pour relancer la production agricole. A cet effet le Groupe Agro-Logistique (Agrolog) avait lancé un appel à manifestation d'intérêt national et international le 25 mars dernier en vue de la conclusion de joint-ventures, associant des partenaires privés nationaux ou étrangers et les entreprises publiques économiques (EPE) fermes pilotes, relevant de son portefeuille. Des joint-ventures où les terres et bâtiments demeurent propriété de l'Etat, mais mis à la disposition des EPE.
Maintenant que les fermes pilotes ne sont pas concernées par la formule de partenariat privé-étranger il sera intéressant de savoir quel sera leur devenir. Une question qui s'impose du fait que nombreuses sont celles qui connaissent un niveau d'exploitation dérisoire alors que disposant des terres à haut rendement agricole. Pis encore, dans certaines, des signes d'abandon ont vu le jour. Un potentiel dormant au moment où la facture des importations en besoins de consommation du pays est sur une courbe ascendante. Faut-il pour changer cette donne de remettre sur les rails toutes les fermes pilotes. Autrement dit, de sortir ces fermes de l'immobilisme dans lequel elles se sont retrouvées depuis des années. Selon des experts il suffirait pour cela de donner les moyens aux dirigeants de ces exploitations ou bien de dresser des gardes-fous aux investisseurs intéressés à les prendre en main. Chose à la portée, pour peu d'y mettre de la volonté. Car il y va de la sécurité alimentaire du pays.


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