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"Bladi nebghik!"
20-AOÛT 1956
Publié dans L'Expression le 20 - 08 - 2018

La jeunesse algérienne doit grandir avec des repères historiques, car l'histoire et la mémoire constituent un ressourcement précieux et un motif de fierté nationale pérenne.
20 Août 1955, 20 Août 1956... Deux dates, une histoire. Celle de la Guerre de Libération nationale. L'offensive du Nord-Constantinois et le congrès de la Soummam constituent deux rendez-vous importants dans la longue marche du peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance, après de longues années sous le joug colonial. Il s'agit de dates qui marquent des événements historiques majeurs. Des dates qui font l'objet de commémoration nationale et qui s'investissent, de ce fait, d'une certaine sacralité. Et leur commémoration s'inscrit dans l'idéal de rester symboliquement attaché à l'esprit de ce passé historique qu'elles évoquent.
La commémoration de ces deux événements exprime aussi un besoin d'enracinement et répond, pour les Algériens, à un devoir de mémoire. Du renouvellement avec ce passé surgit aussi un sentiment de reconnaissance de cet héritage légué par les ancêtres. En les commémorant, les citoyens renouvellent à chaque fois leur gratitude envers les forgeurs de la République. Ils sont reconnaissant à Abane Ramdane, Krim Belkacem, Larbi Ben M'hidi et bien d'autres, d'avoir été les artisans du premier embryon de l'Etat algérien, formé à la lumière de la Charte du congrès du 20 août 1956. Il s'agit là de l'un des textes fondateurs de la République algérienne. Dans le texte, discuté et rédigé par les principaux acteurs de la révolution algérienne, tous les problèmes ont été abordés: la situation politique, le rôle de l'ALN, les perspectives politiques du FLN, la faillite des anciennes formations politiques, la stratégie impérialiste française, le mouvement des jeunes, des intellectuels, le rôle de la femme, le droit des minorités, etc, mais aussi les conditions des négociations avec la France, la primauté du politique sur le militaire et de l'intérieur sur l'extérieur. Avec la plate-forme du congrès de la Soummam, l'Algérie venait de se tracer des perspectives et de renforcer sa détermination pour mener sa lutte jusqu'à la victoire. Elle venait de se définir une doctrine claire: un but à atteindre, c'est l'indépendance nationale, le moyen, c'est la révolution par la destruction du régime colonialiste.
Le congrès de la Soummam fut donc l'un des moments suprêmes de l'histoire de la révolution, mais aussi de l'Algérie. Il est donc important de préserver cet héritage et de le transmettre aux générations montantes.
La jeunesse algérienne doit grandir avec des repères historiques. Car l'histoire et la mémoire constituent, comme l'a déclaré dans un de ses discours, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «un ressourcement précieux du patriotisme de la jeunesse face aux défis et aux épreuves, ainsi qu'un motif de fierté nationale pérenne».
Le premier magistrat du pays avait également souligné que «la préservation de la mémoire nationale est destinée à nos générations montantes». Ce devoir de mémoire, demandé par le chef de l'Etat, est celui de tout un peuple qui continue de le revendiquer car cette exigence est bien ancrée dans la dignité et la grandeur d'âme du peuple algérien. Ce dernier, à travers l'évocation de son passé dramatique, exerce son devoir de mémoire envers ses ancêtres qui ont sacrifié un million et demi de leurs enfants pour le recouvrement de l'indépendance et de la souveraineté nationale.
Le lien ombilical entre le peuple algérien, constitué dans sa majorité de jeunes et la mère patrie, n'a jamais été rompu même si la jeunesse algérienne ne cesse de montrer son désintéressement, sa démission, voire son désistement total de la vie publique et politique du pays. Si les jeunes Algériens choisissent la harga, les manifestations, la casse et la révolte, il n'en demeure pas moins que ces derniers aiment la mère patrie, l'Algérie.
D'ailleurs, ils ne cessent jamais de chanter l'Algérie...d'aimer leur pays. Cette génération de l'après-indépendance, celle qui n'a certes pas vécu la Guerre de Libération nationale, n'a jamais trahi le serment fait par ses aînés. Folle, fougueuse, rebelle, indomptable et impatiente, elle continue de montrer, à chaque occasion, l'amour qu'elle voue au pays à travers les «One, Two, Three, Viva l'Algérie».
Les enfants de ce pays s'enveloppent, à chaque occasion qui s'offre à eux, dans le drapeau algérien. C'est là toute une symbolique. C'est là un rappel à tous ceux qui en doutent, que le sentiment patriotique existe en Algérie chez toutes les générations et même celle à venir qui continuera à tailler le drapeau national dans son coeur et à crier «Bladi nebghik».


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