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Fini la poésie de lutte
UN AN APRÈS LA DISPARITION DU PRESIDENT YASSER ARAFAT
Publié dans L'Expression le 15 - 11 - 2005

Dans une recherche académique présentée à l'université de Ghaza, le grand poète Taha Almoutawakil a mis la lumière sur un sujet délicat et alarmant .«La poésie palestinienne a beaucoup changé depuis 1994 jusqu´à nos jours»
D'après ses travaux, elle s'est orientée du chant de lutte et de l'amour patriotique vers le désespoir et la malédiction du soi. Un an après la disparition du président Yasser Arafat cette recherche vient montrer que la poésie palestinienne qui était toujours considérée comme une arme de guerre et non comme une activité culturelle, a en effet changé de concept comme le montre clairement le Dr Taha Almoutawakil.
Cela est même remarquable chez le grand Mahmoud Darwich et s'est élargie de façon alarmante jusqu'au désespoir total qui domine la quasi-totalité des textes récents. Les oeuvres palestiniennes traduisent maintenant une certaine identité culturelle qui se préoccupent du soi et non pas de l'ensemble de la société.
Dr Almoutawakil la résume dans sa phrase «L'autre c'est l'autre et il n'a point changé, mais le moi s'est écroulé.» Il est à noter que M.Almoutawakil est le secrétaire général de l'Union des écrivains palestiniens et l'un des fondateurs de la Maison de la poésie palestinienne en 1998 auteur de plusieurs recueils tels Les saisons de la vie et de la mort, Le temps de monter, L'univers des chansons, Les vent de feu, Les tombes de l'eau et le lait noir.
Il est aussi spécialisé dans la critique littéraire et sa recherche qui tire la sonnette d'alarme tombe à pic, puisqu'un an après la mort du président Yasser Arafat, les Palestiniens sont toujours aussi orphelins, et toute une génération littéraire s'éloigne de plus en plus de la verve patriotique.
Cependant, le milieu culturel palestinien montre une certaine prudence envers cette question préoccupante à plus d'un titre et espère que toute cette vague n'est qu'une pluie d'été et disparaîtra par la magie de la voix extraordinaire de Marcel Khalifa qui mêle encore la révolution à la poésie.


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