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Un professeur pédophile arrêté
ORAN
Publié dans L'Expression le 31 - 01 - 2019

Après une cavale qui a peu duré, le pédophile de Haï Nour vient d'être arrêté. Il s'agit d'un quarantenaire qui a détourné un enfant âgé de 7 ans.
Les histoires de la pédophilie ne prennent pas du recul, malgré toutes les lois l'interdisant, tout en châtiant sévèrement ses auteurs. La dernière en date remonte à quelques jours. Les policiers de la 24e sûreté urbaine de Haï El Yasmine ont arrêté un éducateur de sport en flagrant délit d'agression sexuelle perpétrée contre une collégienne âgée à peine de 15 ans. Pour opérer son coup, le mis en cause, âgé de 30 ans, n'a rien trouvé de mieux à faire que de solliciter les services de la fillette l'invitant à l'aider à ramasser ses effets dans une des classes vides relevant du collège de Haï El Yasmine. Les policiers ayant été alertés auparavant suite aux soupçons formulés à son encontre par plusieurs parents, lui sont tombés dessus l'arrêtant alors qu'il s'apprêtait à assouvir son désir bestial en tentant d'abuser sexuellement de l'adolescente. Présenté devant le parquet, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt. La justice, ne badinant avec de telles affaires gravissimes, l'a, par la suite, jugé et condamné à une année de prison ferme. La liste de tels cas, hautement criminels, est longue à énumérer. Après une cavale qui a peu duré, un autre pédophile de Haï Nour a été arrêté dans un passé très récent. Il s'agit d'un quarantenaire qui a détourné un enfant âgé de 7 ans avant de lui faire subir toutes les affres d'un abus sexuel. Une telle affaire n'est pas un simple fait divers.
Elle a commencé lorsque les parents de la victime se sont présentés devant les services de la police pour un dépôt de plainte contre le mis en cause. Pour bien étayer leur accusation, ils se sont munis d'un certificat médical, détaillant le viol perpétré contre leur enfant. Epinglé par des preuves scientifiques, le mis en cause n'a dû son salut qu'en abdiquant tout en se soumettant aux policiers l'ayant arrêté. Présenté par-devant le procureur de la République territorialement compétent, le mis en cause a été mis sous mandat de dépôt, accusé d'atteinte à la pudeur, détournement de mineur suivi de viol. Si les médecins légistes ne chôment plus ces dernières années en délivrant des certificats médicaux attestant les violences lambda perpétrées contre des enfants, les policiers et les gendarmes ne sont pas eux aussi de tout repos en traquant les auteurs de dépassements. Idem pour les juges qui n'affichent aucune clémence en traitant des affaires liées aux atteintes à la pudeur, séquestration et viols perpétrés contre les mineurs. Ces services de sécurité sont sur le qui-vive permanent. Il faut toutefois dire que les constats d'échecs en matière de protection de l'enfant se multiplient ces dernières années dans les localités insuffisamment dotées de moyens leur permettant de mettre à l'abri les enfants, notamment ceux en bas âge, d'où la recrudescence des cas orchestrés à l'encontre de ces chérubins. A l'ouest du pays, tout comme ailleurs, des cas de viols et d'attentats à la pudeur sont légion. La wilaya de Mostaganem a, à titre d'exemple, battu tous les records en la matière. Près d'une centaine d'agressions sexuelles sur des mineurs ont été enregistrées par les services de la médecine légale. A l'analyse d'un tel bilan, il ressort que les mêmes services ont répertorié une trentaine de cas d'attentat à la pudeur, près d'une vingtaine d'affaires liées à l'incitation de mineurs à la débauche, plusieurs cas de pédophilie, plus d'une dizaine de cas d'inceste et autres délits aussi graves. Ces cas ou situations constituent la partie visible de l'iceberg si l'on prend en ligne de compte des cas qui n'ont pas été déclarés en raison des tabous sociaux et la loi de l'omerta qui les entoure. «Plus d'une famille opte pour le silence de peur d'être cataloguée, d'où l'impunité qui risque de régner en maîtresse des lieux», dira un sociologue. Ainsi, ces angelots se retrouvent du coup cloîtrés entre les quatre murs des domiciles de leur résidence souffrant en silence et privés du suivi psychologique. «Ces enfants vivent complexés tout le long de leur existence», dira un spécialiste. Une telle bévue est, contre toute attente, à son apogée. Un sociologue explique que «60% de ces abus sont perpétrés dans un cadre familial». À quand donc la prise de conscience?


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