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Au Monde qui nous regarde
ELECTION PRESIDENTIELLE D'AVRIL PROCHAIN
Publié dans L'Expression le 13 - 02 - 2019

Les salonnards d'Alger en ont eu pour leur compte. Avant ou après l'annonce de la candidature de Bouteflika pour un nouveau mandat, ils n'ont cessé de seriner cette vieille rengaine usée: «Paris et Washington n'accepteront jamais. A l'international, ce sera une vraie levée de boucliers!».
S'attendaient-ils donc à ce que les Algériens choisissent leur Président selon le bon voeu des «capitales étrangères qui comptent»?
Tout le rabougri de cette élite en mal de repères s'en va le lendemain de cette annonce à la recherche de tout ce qui pourrait réconforter ses desseins à travers la lecture des médias étrangers. Priorité est donnée à la presse française et anglo-saxonne? Que dit-elle? Rien en guise de consolation. Excepté un quotidien qui sest construit depuis que Gutenberg existe, une fausse réputation de faire et défaire les gouvernements du continent africain en usant toujours de la même rengaine éditoriale, des mêmes méthodes éculées et de son hypocrite discours moralisateur.
L'Algérie est un Etat souverain. Et il le restera. En 2019, le candidat Bouteflika n'est pas un inconnu auprès des grands dirigeants qui gouvernent le Monde. A ceux de sa génération ayant combattu le colonialisme ou à toutes celles qui l'ont suivie, le nom du Président algérien retentit encore comme une sonate inoubliable.
Abdelaziz Bouteflika a été un grand ministre des Affaires étrangères. Il a su admirablement marquer son époque. Par sa verve, son style, son charisme et son engagement dans la lutte pour la liberté des peuples opprimés dans le Monde. Les leaders et les militants de ces pays le citent comme une référence incontournable de l'Histoire de cette époque.
Hormis peut-être les Britanniques, les autres connaissent bien, sinon très bien le personnage.
Des opposants algériens soutenus par une élite réputée ayant la tête dans les étoiles, ont joué à fond la carte de la «réaction internationale» croyant ainsi se débarrasser à tout jamais de ce gêneur de Bouteflika.
L'annonce de sa candidature n'a pas soulevé de tsunami médiatique en Occident, ni encore moins de protestation de quelques ONG réputées pour leur célérité à défendre la veuve et l'orphelin. Si tout le Monde a acquiescé à la nouvelle, c'est parce que tous considèrent que cette candidature entrait dans l'ordre naturel des choses.
Une tornade de bouleversements dans le monde arabe depuis huit ans
Les Américains, les Français, les Russes autant que les Chinois ne considèrent-ils pas en effet, aujourd'hui, qu'une réélection de Bouteflika à la tête de la République est un gage sûr de sécurité et de stabilité? Cela ne vaut-il pas aussi bien pour le monde arabe en proie depuis au moins huit ans à une tornade de bouleversements, que pour le continent africain qui s'emploie difficilement à se défaire de phénomènes comme celui des migrants ou du terrorisme à l'image de Boko Haram essaimant du Niger au Cameroun?
Dans le Monde d'aujourd'hui, l'Algérie reste un pays qui n'a pas cessé de compter. Ces grandes puissances lui font entièrement confiance parce qu'à travers elle, elles voient l'unique rempart dans cette région du Monde pour contrer ce Mal en puissance qui pourrait venir les frapper comme ce jour du 11 septembre 2001 aux USA ou les attentats de Paris signés par Daesh, ces trois dernières années.
Il n'y a qu'à regarder la mappemonde pour comprendre que les chemins de l'Humanité se croisent chez nous: pays arabe, africain, méditerranéen, antichambre de l'Europe et de l'Occident. Nous sommes bien le centre du Monde.
Voilà notre carte maîtresse!
Par le passé comme dans le présent, Alger a mené de grandes médiations pour asseoir la paix dans le Monde depuis les années soixante et soixante-dix. C'est ce qui explique pourquoi à ce jour, dans les écoles de sciences politiques, la RADP reste pour les aspirants diplomates, une grande signature pour une grande école.
Dès son retour aux affaires en 1999, Bouteflika avait réussi à sceller la paix entre l'Erythrée et l'Ethiopie. Dans la sous- région, il y a aussi un grand malade: le Mali. Et c'est encore Alger qui réunira ses frères africains pour conclure sous ses auspices, la paix.
A un moment, les pays occidentaux se tenaient le ventre pour percevoir et décrypter les signes de révoltes grondant sur la rive sud de la Méditerranée. La Tunisie et la Libye sont de vraies grenades dégoupillées. La première, qui a frisé un temps la guerre civile, bénéficia de ce «miracle algérien» grâce à un Président qui s'est totalement investi pour ramener à la raison les «frères ennemis» du pays voisin.
Sur le dossier libyen, les Algériens s'acharnent toujours à vouloir y ramener la paix bien que la responsabilité première en incombe aux pays occidentaux. Pourquoi le Monde ne tourne-t-il donc pas le dos à l'Algérie de Bouteflika? Tout le gotha qui tient le destin de ce Monde a besoin plus que jamais d'avoir un pompier dans cette région du continent africain. Bref, un partenaire fiable.
Il n'y a pas que la lutte contre le terrorisme ou contre la drogue qui menace la stabilité et le bien-être des pays occidentaux, le phénomène des migrants est devenu un mal endémique. Là aussi, on a dévolu un rôle à l'Algérie.
Face à toutes ces vicissitudes, l'Algérie assume avec brio son rôle d'Etat pivot. Ceci explique aisément les raisons qui poussent aujourd'hui les Algériens à maintenir au pouvoir Bouteflika et les Occidentaux à pleinement consentir à ce choix.
Le cynisme des vieux crocodiles de la politique et leurs compagnons d'infortune
La Réconciliation nationale restera une oeuvre politique majeure dans l'Histoire de l'Algérie. Elle est signée aussi de Bouteflika. Il trouva dès son élection un pays à terre avec 200.000 morts pour une «guerre» qui finira sans vainqueurs ni vaincus.
Les Algériens ne s'ingèrent jamais dans les affaires internes d'un pays. Cette doctrine est le socle même de leur force et de leur vitalité lorsqu'ils veulent bouger pour ramener la paix et la sécurité.
Autant pour Trump que pour Macron, Poutine ou le Chinois, le Président Bouteflika n'a pas son égal comme garant et partenaire de choix pour la paix et la stabilité dans la région.
Le chassé-croisé des envoyés spéciaux américains, français, russes et chinois de ces deux derniers mois chez nous à Alger est bien la preuve que nous existons et que nous travaillons pour le Bien de l'Humanité. Si des personnages de premier rang continuent à prendre leur ticket pour la destination d'Alger, c'est certainement pour effectuer de bonnes emplettes politiques, diplomatiques ou préparer de beaux contrats bien que la période des soldes en soit largement dépassée.
Au barnum diplomatique, nous avons la chance de nous trouver du bon côté de l'Histoire.
Au cynisme des vieux crocodiles de la politique et de leurs compagnons d'infortune peuplant les salons d'Alger, qui ne finissent toujours pas de ressasser à tort que l'Algérie est une république en état d'épuisement, il existe une terrifiante logique qui veut qu' «il y a une chose plus terrible que la calomnie, c'est la vérité».
La grande imposture serait de faire croire le contraire aux Algériens. Le Monde d'aujourd'hui, c'est Facebook, Tweeter et le reste. Ces réseaux sociaux, c'est le vomi de la société, dans lequel s'entremêlent les envieux, les méchants et les jaloux avec toute leur haine recuite.
Suivez donc ce déferlement de mensonges, de fake news, de dénonciations qui s'est emparé de certains médias et de sites en mal de réputation pour découvrir que le pays est plein d'intrigants à quat'sous.
Il n'appartient donc pas aux éditorialistes anglo-saxons ni aux bobos parisiens de nous choisir un Président...
Au soir du 18 avril prochain, même en s'attaquant au lance-flammes sur les réseaux sociaux, on n'empêchera pas les urnes de parler!
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