L'ancien premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) a plaidé pour une «solution politique nationale» à la situation que traverse le pays depuis le 22 février dernier et avertit contre toute «intervention étrangère». Djeddaï a soutenu, lors d'un rassemblement au campus de Hasnaoua de l'université Mouloud Mammeri (Ummto), que la solution à l'impasse actuelle tient en «une solution politique nationale, pacifique et radicale, sans aucune intervention étrangère». Evoquant, à ce propos, la place importante de l'Algérie dans le jeu géopolitique des puissances mondiales et balayant les accusations et autres discours incriminant des «mains étrangères», il a estimé que les Algériens «conscients et jaloux de leur pays, sauront faire barrage à toute interférence étrangère». Ahmed Djeddaï qui a qualifié la dynamique populaire en cours de «deuxième rêve collectif d'une Algérie nouvelle» après celui du 5 Juillet 1962, date de l'indépendance, a considéré que «la contestation généralisée, pacifique et politique, est la résultante et le cumul de toutes les luttes et mobilisations passées».