Dans le cadre du ciné-club Cinuvers, la cinémathèque d'Alger a convié le public jeudi dernier à la projection et ce, en avant-première de la série Hirafi, un programme court d'une durée de 2 à 3 minutes qui va à la rencontre des artisans algériens à travers les 48 wilayas. «Une quête, dit-on, à la recherche de ces hommes et femmes talentueux et courageux qui participent à sauvegarder l'identité algérienne à travers leurs oeuvres et les faire connaître au grand public avec un message positif et plein d'espoir.» Le samedi 25 mai 2019 Makook a lancé sa nouvelle plate-forme www.hirafi.org ainsi que sur Facebook où a été diffusé le 1er épisode de sa nouvelle production dédiée aux artisans «Hirafi». Les épisodes de la première saison sont diffusés hebdomadairement chaque samedi aux environs de 19h. «Un projet qui aspire à faire découvrir ou redécouvrir les trésors que recèle l'Algérie. L'originalité de cette série réside dans le fait que chaque épisode a été filmé sans aucune mise en scène avec quasiment aucun moyen technique, juste un savoir-faire.» On y découvre en effet, un ébéniste, un spécialiste dans la reliure de livre, une dame qui fait dans la chocolaterie artisanale, un verrier etc la caméra a suivi de plus prés ces artisans dans leur atelier en axant son projecteur sur le doigté et le raffinement de ces hommes, nous plongeant ainsi dans l'intimité de leur savoir-faire. Des expériences uniques que le spectateur accompagne en étant au plus près de cet objet que l'on façonne et on voit naître. C'est cette beauté de la création qui est filmée avec simplicité et harmonie. «Ce sont sept épisodes ou capsules, une sorte de cartes de visite d'artisans algériens. On les a filmés sans mise en scène, ni scénario. C'est du réel. Un projet autofinancé. Je voulais faire découvrir le métier avant tout. Ecouter l'histoire de l'artisan. La plate-forme servira ensuite comme une vitrine pour cet artisan non seulement au niveau national, mais aussi à l'étranger» dira pendant le débat le réalisateur Tachouche Wahid.