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"L'échange avant tout..."
NABIL AIT SAID, COFONDATEUR DE CINUVERS, À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 07 - 02 - 2018

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Il est jeune et ambitieux. Architecte de formation cela ne l'empêche pas de s'intéresser au cinéma et à différentes formes d'art. Il est cofondateur du collectif Cinuvers qui vous donne rendez -vous tous les vendredis à partir de 17h30 avec un énième épisode de son ciné-club. D'ailleurs, amateurs de film d'épouvante, accrochez-vous ce week-end car vous aurez droit au film le plus mythique dans le genre, L'Exorciste! Pour ceux qui ne connaissent pas encore Cinuvers, Nabil Aït Saïd vous fait découvrir ce collectif, ses particularités et projets, à bâtons rompus...
L'Expression: Parlez-nous de votre ciné-club, Cinuvers, de sa date de création et de ses particularités?
Nabil Aït Saïd: Tout d'abord merci de vous intéresser à notre humble collectif qui est Cinuvers, en fait Cinuvers est dans le principe un ciné-club conventionnel c'est-à-dire qui se décline en des projections à débat animé par des «amateurs de cinéma». C'est le cas, mais pas que, Cinuvers est né tout d'abord de la volonté de faire des débats autour d'un film, d'un groupe de potes en ce même esprit, mais avec un plus grand groupe de potes! Le club a vu le jour en novembre 2014 au niveau du Musée des beaux arts et après moins d'un an et demi nous avons dû quitter le musée par la force des choses, mais à la fin pour beaucoup mieux en rejoignant la salle Mohamed Zinet là où Sofiane et Yazid Khodja nous ont accueillis à bras ouverts pour nous laisser la liberté de développer notre projet comme on le veut et ce sont à eux que revient le mérite! Ainsi, nos mois se résument à un cycle à thème, des cycles à quatre projections.
Chaque séance essaiera d'explorer une partie du thème choisi pour clôturer ce dernier par le ciné-dîner, qui est la première particularité de Cinuvers hors son côté grande famille et son esprit de proximité et d'échange. Notre ciné-club termine ses cycles toujours en beauté avec cet événement mensuel où chaque membre apporte avec lui un plat ou toute contribution ou paie un supplément en plus du prix symbolique du ticket pour participer au dîner qui suivra le débat qui se fait sous forme de buffet où l'on peut parler de film ou de ce qu'on veut autour d'un bon plat, connaître du monde, échanger, partager tout ça, dans une bonne ambiance et cela en plus de la collation offerte avant chaque projection. Nous avons aussi une bibliothèque communautaire alimentée par nos membres par la voie de dons de livres ou même de DVD, les expositions d'art, les jam sessions avec des musiciens de tout horizon, en gros, Cinuvers est un carrefour des arts qui offre juste un espace d'expression à nos artistes et de redonner la valeur aux échanges humains... C'est tout un esprit et, franchement, les mots ne suffisent pas car il faudrait faire l'expérience pour comprendre...
Quel programme avez-vous tracé pour l'année 2018?
Pour 2018 nous tâchons, Redouane et moi, de faire le programme le plus diversifié possible et avec un maximum de surprises tout en surprenant encore notre public en touchant à tout. Ça ira entre les thèmes récurrents comme la femme forte avec Girls power, la musique, la littérature et le cinéma, la découverte de culture, et de la culture populaire comme actuellement avec le cycle pop culture et particulièrement en essayant de mettre l'accent sur les jeunes talents algériens, la nouvelle scène en les projetant, comme nous l'avons fait avec le cycle des jeunes réalisateurs made in Bladi qui a connu un fort succès. La comédie ça, nous n'avons pas encore eu l'occasion de lui réserver un cycle, dans la découverte de réalisateurs. En tout cas, au courant de l'année ça va être des thèmes divers et variés où l'on essayera de contenter un maximum de personnes en n'oubliant pas l'objectif premier, à savoir le débat et l'échange. L'expérience doit apporter des choses à un maximum de monde. En parallèle, nous avons à notre actif d'autres activités en tout genre. Nous n'avons pas peur de la découverte et de l'inconnu et nous sommes même demain demandeurs de connaissances et c'est ensemble que nous pouvons nous enrichir.
Votre ciné-club se distingue en effet des autres dans la mesure où vous organisez des dîners, mais aussi d'autres activités culturelles en parallèle. Un mot là-dessus.
Pour les activités parallèles, nous sommes ouverts à tout tant que c'est dans la culture, rencontres littéraires, comme ce fut le cas au musée des beaux-arts, là où Cinuvers est né, d'ailleurs en association avec nos amis du groupe des lecteurs anonymes. Quand nous pouvons prendre part à des oeuvres humanitaires, nous le faisons, comme les projections pour les enfants malades au niveau de l'hôpital Mustapha pacha avec spectacle de magie de notre illusionniste national; l'excellent Sid Ahmed Semrouni, ou coorganiser des événements comme avec l'association Gamers Rules pour la finale nationale du jeu vidéo FIFA. Nous sommes touche-à-tout et je pense que si ça marche c'est que réellement nous faisons ça avec amour et c'est ça qui fait la différence...
Comptez-vous transformer votre ciné-club en une association dans le futur?
Oui, nous comptons le faire, d'ailleurs, nous sommes avec les démarches pour prendre un cadre associatif dans le domaine des arts et de la culture pour peut-être, à un moment propager, l'esprit et la vision Cinuvers à travers le pays et pourquoi pas l'univers! L'art est un langage universel, utilisons-le comme il se doit! L'aventure ne fait que commencer. Cinuvers n'est encore qu'un enfant de 3 ans et déjà il se débrouille assez bien, nous ferons tout pour que ça ne cesse pas de s'améliorer.


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