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Un casse-tête chinois
DISC-JOCKEYS ET NUITS BLANCHES
Publié dans L'Expression le 27 - 08 - 2001

Autrefois, les festivités de mariage se passaient chez les deux familles dans une totale simplicité, les coutumes et traditions étaient respectées à la lettre.
A Sidi Bel Abbes en guise de dot, la famille du marié offrait à celle de la mariée un cadeau symbolique à l'exemple d'une paire de boucles d'oreilles, d'une bague ou encore d'un krafache boulahyia (collier torsadé) avec la baraka suivie de la Fatiha. C'est ainsi que nos parents se sont unis pour le meilleur et pour le pire, nous avouent des familles bel-abbessiennes. C'était la belle époque. Mais au fil du temps, les choses commencèrent à changer, des bouleversements s'opèrent dans les moeurs, les comportements et les habitudes de la société.
Une occasion pour constater que les choses ont évolué et les tracas ont commencé, à tel point que les mariages sont devenus un vrai casse-tête pour les familles. Ainsi, pour faire bonne figure et émouvoir l'entourage (les proches et les voisins), des folies sont entreprises, voire des dépenses excessives à tort et à travers.
A commencer par la location d'une salle climatisée grand standing pour le festin solennel, s'ensuit l'indispensable «disc-jockey». Pour égayer les soirées nuptiales, les familles ont le choix car les boutiques spécialisées dans ce nouveau genre de discothèque foisonnent à travers la ville. Le choix du genre de musique est établi à la demande du client, le prix oscillant entre 5000 DA et 8000 DA pour une soirée qui débute généralement à 20 heures pour s'achever le lendemain à l'aube.
D'autre part, il faudrait rappeler que l'apparition du «disc-jockey» a été accueillie avec engouement de la part de la jeunesse avide de détente et de distraction. En revanche, côté adulte, les avis sont partagés. Pour certains, c'est quelque chose de nouveau pour la jeunesse à la condition de ne pas nuire à autrui. Une autre catégorie de citoyens voient d'un mauvais oeil les «disc-jockey» argumentant que les décibels émis finissent par exacerber tout le quartier.
Un citoyen nous dira qu'«en plus de la chaleur suffocante, des visites nocturnes d'insectes volants, nous sommes perturbés par le tintamarre incessant, les bébés sursautent dans leur sommeil et les personnes âgées et malades souffrent le martyre». Face au tapage nocturne provoqué par ces «disc-jockeys» agrémentés de puissantes baffles, les malheureux citoyens s'exclament d'indignation et souhaitent vivement que les services concernés réglementent l'organisation des fêtes pour la quiétude des habitants.
Aussi la liberté c'est bien, mais faudrait-il encore que les gens en connaissent les limites. Tout le monde répète que la liberté de l'un commence là où s'arrête celle de l'autre. Alors où va-t-on?


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