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Immersion dans un monde en déséquilibre
Rhizome présente «Stasis», une exposition de Bardi
Publié dans L'Expression le 07 - 11 - 2020

«Depuis son incursion dans le monde de la peinture, Bardi brosse le tableau de nos sociétés, menant une réflexion sans indulgence sur ce que l'homme fait à lui- même et à son environnement. Son monde pictural a été, dès ses débuts, peuplé de personnages, d'animaux et d'entités à la fois étranges et grotesques qui flottent et planent dans l'espace arborant, sans vergogne, leurs difformités et leurs regards moqueurs. Se riant du monde, ironiques, ils portent les vanités, l'arrogance, les ambitions, orgueils et autres velléités des hommes. L'artiste reconnaît volontiers être «...dans la dérision et la caricature», seule manière pour lui de «sublimer le présent» et d'exprimer une position envers le politique, le social ou le culturel. Certes, ses oeuvres habitées par des figures humaines déformées, peuvent être interprétées comme une provocation car prêtant volontairement à équivoque, mais cette vision du réel charrie l'expression d'un désappointement social...» souligne Nadira Laggoune Aklouche, critique d'art et commissaire indépendante, ex-directrice du Musée d'art contemporain et moderne (Mama). En effet, artiste à part entière Bardi s'est toujours distingué par ses peintures surréalistes telles des créatures monstrueuses désarticulées traduisant le monde déséquilibre dans lequel on baigne a fortiori en ce moment où la pandémie fait rage et où les donnes ont complètement changé sur la qualité des rapports humains et la raison de notre existence sur terre. Bardi, de son vrai nom Mehdi Djelil, est un jeune artiste né en 1985. Ce trublion personnage est diplômé de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger. Depuis, il a eu moult occasions de faire ses preuves en tant que plasticien que ce soit ici ou à l'étranger. Bardi expose depuis les années 2000 en Algérie et à l'étranger. Le travail de Bardi est actuellement présenté au Middle East Institute, Washington D.C, USA. Il a de nombreuses expositions à son actif. On citera, notamment pour l'année dernière, en 2019 Waiting for OmarGatalato, à Wallach Art Gallery, (New York, USA),
toujours à la meme année, au VI Mediterranean Art, Meeting of Alicante en Espagne, au Waypoint Algeria, au AllArtNow Lab, Stockholm, en Suède, aussi en 2018 Hors cases, à Seen ArtGallery, à Alger, en 2017 à la galerie Racim, au Musé d'Art moderne et contemporain d'Alger, aussi il participa en 2016 à la manifesation Picturie Générale III, au Marché Volta d' Alger. En 2014 il prit part au Off Dakar, de la 11ème Biennale d'art contemporain africain à Dakar, au Sénégal.
Ambiance onirique
En 2010 il participe à la Semaine culturelle d'Algérie à Moscou, en Russie et enfin en 2009 à l'occasion du 2ème Festival panafricain, Et ce, à l'Ecole des beaux-arts d'Alger. Fondée en 2017, Rhizome, pour sa part, nous indique t-on « n'a cessé d'évoluer en tant qu'espace non physique durant trois années. Le modèle de «rhizome» en tant qu'institution culturelle, a été initialement inspiré de la pensée rhizomatique développée par Gilles Deleuze et Félix Guattari».
«Un concept qui appréhende les multiplicités, en opposition à la conception hiérarchique et arborescente de la connaissance. Il conçoit la culture et les arts comme une carte ou un large éventail d'influences et favorise un système nomade de croissance et de diffusion. Cette conception n'a jamais eu plus de sens et de pertinence que dans le contexte (local et global) dans lequel nous évoluons actuellement, celui de la mouvance. Evoluer et s'accommoder à un monde en transformation permanente nécessite beaucoup d'agilité, celle qui exige l'adaptation, mais aussi, une reconsidération des modèles institutionnels rigides, ceux qui impliquent une subordination organisée en plusieurs niveaux ou strates. On en vient donc à la décolonisation idéologique de l'institution, telle qu'elle est constituée aujourd'hui et repenser son fonctionnement tel que nous le connaissons».
Un modèle de fonctionnement alternatif
A travers Rhizome il est proposé, pouvons-nous lire encore au niveau du dossier de presse: «Un modèle de fonctionnement alternatif. Un lieu expérimental, de création, de rencontre et de discussion, dédié à la distinction artistique et créative, au profit des individus et des communautés. Rhizome offre un lieu de résidence, un atelier de création et une galerie. Un programme de médiation culturelle impliquant le voisinage, ainsi qu'un programme de formations dans les métiers de l'art. Une programmation publique régulière est également proposée pour accompagner les expositions phares présentées. Nous l'envisageons comme un terrain de proposition et de négociation, où la discorde n'est pas un tabou, mais un moteur pour arriver au consensus, fédérer et concilier nos pluralités». Un espace nouveau pour l'art donc qui est des plus bienvenus.


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