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«La nouvelle scène artistique algérienne» expose d'Alger à «Dak'Art»
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 05 - 2014

En ces temps printaniers, le moins que l'on puisse dire est que la scène algérienne, en sus de la musique et du cinéma, frissonne et laisse quelques mouvements progressifs se faire.
C'est que, dans cet ordre d'idées, l'AARC est depuis le 13 mai dernier à Dakar pour participer à la 11e Biennale d'Art africain contemporain «Dak'Art» qui se tient du 9 mai au 8 juin 2014. Sous l'égide du ministère de la Culture, l'Agence algérienne pour le Rayonnement culturel organise l'exposition «La nouvelle scène artistique algérienne» en partenariat avec l'ambassade d'Algérie à Dakar. Le vernissage de l'exposition a eu lieu au niveau du Pavillon algérien, sis à la Place du Souvenir à Dakar, le lundi 12 mai 2014. Il faut dire que la présence de ces nouvelles expressions plastiques algériennes ont été accompagnées d'un concert de Djmawi Africa rattrapé par ses réalités algériennes en perdant en route le batteur du groupe pour cause de service national, heureusement que le drumer de Youssou n'Dour passait par là !!! En ce qui concerne les jeunes pousses qui s'en sont allés allègrement prêcher la bonne image algérienne, ils accompagnent en fait pas moins d'un total de 62 artistes algériens. Comme Driss Ouadahi qui a obtenu un prix ainsi que d'autres présents comme Kader Attia, Fayçal Baghriche, Hamida Boughriet, Mohamed Bourouissa... avec une option spéciale pour ce qui est considéré par les uns, et non par les autres... de fine fleur algérienne de l'art contemporain. Pour cette fois donc, le panel est sérieusement choisi, des garçons, des filles, des photographes, designers, installateurs, qui se réunissent surtout sous la bannière de la peinture, de la photo et des arts graphiques, plus pratiques pour les déplacements en contrées lointaines. Mais l'ensemble des travaux laisse une bonne impression d'ensemble pour une participation algérienne qui ne déparait pas dans le concert général des travaux exposés. Un peu d'audace, du talent et quelques pointes d'humour donnent le ton à nos jeunes plasticiens trop heureux d'investir les côtes sénégalaises habituées depuis onze éditions à en voir... de toutes les couleurs. Pour cette fois donc, Walid Aïdoud, né en 1979 qui vit et travaille à Alger et diplômé de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger en design aménagement, nous livre des portraits énigmatiques qui s'inscrivent dans la grande masse des nouvelles figurations. Walid qui est enseignant à l'Ecole régionale des beaux-arts de Tipasa cherche ses traces dans ces expérimentations dans les sentiers battus des arts-plastiques. Il est membre fondateur du collectif Box 24 et chargé de coordination d'Artifariti (rencontres internationales d'art aux Territoires libérés du Sahara occidental). Il a participé à plusieurs événements artistiques (expositions, rencontres internationales, biennales), ainsi qu'à de nombreux workshops (photographie, vidéo, sculpture, etc.). Pour ce qui est de Hicham Belhamiti, il est né en 1980 à Mostaganem où il vit et travaille. Issu de l'Ecole régionale des beaux-arts de Mostaganem, en peinture et de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger, où il adopte la sculpture comme spécialité, il occupe aujourd'hui le poste d'enseignant à l'Ecole régionale des beaux-arts de Tlemcen. Il expose régulièrement ses œuvres : Artifariti (Sahara occidental 2009, 2010 et 2013) ; « Picturie générale », espace Artissimo (Alger 2013). Sa dernière exposition, «Points-Sutures», s'est tenue au Box 24 à Alger, fin 2013. Quant à Maya Ben Chikh El Fegoun, elle vient de Constantine où elle est née en 1988, elle est diplômée de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger (2013). Son mémoire explore l'univers mythique d'El Ghoula / l'Ogresse, pour en faire une série de peintures, traitant de thèmes tels que la laideur, la beauté, le crime et la manipulation, la bêtise et l'entêtement, le désir ou le fantasme. Son travail pictural est un mélange entre réalité dramatique tirée du quotidien et un imaginaire fantastique s'approchant de l'univers des contes et des histoires. La ville de Annaba n'est pas en reste avec Adel Bentounsi, natif de l'ancienne Bône en 1982. Il a étudié à l'Ecole régionale des beaux-arts de Annaba et a signé des participations à plusieurs expositions dont «Picturie générale II» La Baignoire (Alger, 2014) ; «Picturie générale», espace Artissimo (Alger, 2013) ; «K», exposition personnelle à l'Institut français de Annaba (2013) ; la 2e Biennale méditerranéenne d'art contemporain (Oran 2012) ; exposition personnelle à la salle Aladin (Annaba, 2012) ainsi que d'autres manifestations en Algérie et à l'étranger. Les Arts graphiques se mettent au 21e siècle avec le trop humoristique Zineddine Bessaï, né une certaine année 1985, il vit et travaille à Alger, un diplôme de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger en Design graphique en poche. Il a participé à de nombreuses expositions en Algérie et à l'étranger dont « Le noir et le bleu. Un rêve méditerranéen », MUCEM (Marseille, 2013) ; le FIAC 2011, Mama (Alger) ; « New Cartographies: Algeria France-UK », galerie Corner House (Manchester) ; 2e Festival panafricain d'Alger (Alger, 2009), XIIIe édition de la Biennale des jeunes créateurs d'Europe et de la Méditerranée à Bari (Italie, 2008). Maniant la dérision et le pied-de-nez, ses œuvres font mouche à tous les coups par une expression à l'efficacité messagère efficace, pub quand tu nous tiens !!! C'est ainsi pour Walid Bouchouchi qui lui, est né en 1989, il vit et travaille à Alger. Il a étudié aux Beaux-arts d'Alger option Design graphique. Il a participé à l'exposition «Picturie générale II », La Baignoire (Alger 2014) ; «Akakir», Institut français (Tlemcen 2013) ; «Crossways/El Multaqa », Leighton house Museum (Londres 2013) ; « YAA », galerie Talmart (Paris 2013) ; « Picturie générale», espace Artissimo (Alger 2013) ; 6e édition d'Artifariti (Tindouf 2012) ; « Médias, Détournement et récupération », exposition du workshop animé par Mourad Krinah (qui est d'ailleurs commissaire de cette exposition) au Box 24 (Alger 2012) ; avec aussi l'évènement «Je Palestine», Bergson & Jung (Alger 2009). L'un des enfants terribles de ce collectif agité est Fatima Chafaa, elle est régulièrement sur les grandes actions artistiques d'ici et d'ailleurs, elle est née à Alger où elle vit et travaille. Elle a étudié à l'Ecole des beaux-arts d'Alger et a été récipiendaire du Prix de la fondation Asselah en 2006, elle obtient une médaille de bronze à l'exposition «Grains de femmes tourmentées ») et obtient le Grand prix du Président de la République «Prix Ali Maâchi du jeune créateur» en 2008. Fatima Chafaa expose régulièrement en Algérie au Mama, au Musée des Beaux-Arts, pendant le Festival panafricain, Galerie Racim, Bastion 23, galerie Baya,...etc.) et à l'étranger : Le Mois de l'international «Consul'Art», pavillon M (Marseille capitale européenne de la culture 2013) ; Baktash & Fatima, AB galerie (Suisse 2012) ; « Family unity is the unity of the world : ekaterinbourg Art Foundation » (Moscou 2011). Ses photos et incursions graphiques avec des figurines insolites, laissent le malaise et la dérision coloniser tous les regards. Eloquence du propos et pertinence sont au rendez-vous avec elle. Lui, c'est le petit angelot du groupe, mais ne pas se fier à ses boucles brunes folles et à son sourire qui se veut enjôleur, la mine change, le sourire devient rictus et le grotesque transmuté en peinture féroce par la grâce vénéneuse du surprenant. Mehdi Djelil est le digne enfant de 1985 de la belle Makouda près de Tizi-Ouzou. Ce jeune garnement difficile à garder sur place vit et travaille à Alger. Il est diplômé de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger. Il a exposé à la «Picturie générale II», La Baignoire (Alger 2014) ; «Picturie générale», espace Artissimo (Alger 2013) ; à la 2e Biennale d'art contemporain (Oran 2012) ; à l'exposition «Alger demain», 59 Rivoli et Centre culturel algérien (Paris 2011) ; à la 6e Biennale des Arts de la ville de Tunis (Tunis 2010) ; à la Semaine culturelle de l'Algérie à Moscou (2010) ; ainsi qu'à l'hommage à Abdelhamid Benzine, Frantz Fanon (Alger 2010) et au 2e Festival panafricain, ESBA (Alger 2009). Par ailleurs, il a monté une exposition individuelle, «Bardi, dessin contemporain» au Box 24, Alger 2012 et une autre à l'Institut français d'Alger la même année. Electron libre malgré de nombreuses sessions collectives, il compte parmi les valeurs sûres de la jeune peinture algérienne, à suivre donc... Entre Design et photo son cœur balance, Nabila Kalache shoote en rafales numériques ses clichés, pour cette fois, elle a choisi la niche de la sensualité pour nous livrer quelques états d'âmes photographiques. L'étape de la photo donc après ses études à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger, qu'elle clôt en 1998. Elle se lance dans un premier temps dans l'aménagement d'espaces privé et public, fait des décors de plateau d'émissions de télévision, de publicités, scénographie. Puis elle se consacre à la création de mobilier, elle a conçu la chauffeuse «Mom», le tabouret «Zwin», des tapis, etc. Elle se plait à partager des projets et des médiums avec des artisans et autres plasticiens : «Paroles Muettes» ; workshop avec des artisans : «Tapis Trace 0» ; « Fantasmagories de la chair », une série de 12 photographies. «Designer en instance d'être», elle continue à être curieuse et le montre dans ses travaux. Entre sculpture et peinture, Rafik Khacheba est né en 1977 à Alger où il vit, obtient un D.E.S.A, en Sculpture à l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger, en 2008. En 2012, il obtient un magistère en «Art et sciences de l'art» après avoir présenté un mémoire portant sur la présence de l'art dans l'espace public de la ville d'Alger. Parallèlement à ses études, il a exposé ses travaux à de nombreuses reprises depuis son accès à l'ESBA d'Alger, où il enseigne actuellement. Ses travaux d'une rare élégance laissent la force toujours suivre la finesse, à suivre également. (Suivra) «Dak'Art, 2014», «La nouvelle scène artistique algérienne» , un évènement AARC, place du Souvenir, Dakar, Sénégal, du 9 mai 2014 au 8 juin 2014.

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