La dissolution de l'Assemblée nationale populaire (APN) marque, certes, la fin d'un premier épisode mais le feuilleton est loin d'être terminé. En effet des hommes d'affaires affiliés à l'ex-Forum des chefs d'entreprise (FCE) seraient sur le point de lancer une OPA sur la future APN. Selon des sources, une dizaine de ces hommes d'affaires auraient opté pour les listes du parti El-Bina tandis que 13 autres auraient misé sur le parti El-Moustakbal. Les mêmes sources avancent que d'anciens oligarques auraient donné instructions pour financer ces listes présentées au niveau de 23 wilayas du pays. Une initiative encouragée par les dernières déclarations de Sami Agli, président de la Confédération algérienne des patrons citoyens (Capc), qui a affirmé, le 23 mars dernier, que «les membres de la Capc sont des citoyens jouissant de leurs droits civiques et à ce titre ils ont le droit de participer aux législatives du 12 juin prochain». Pourtant, le chef de l'Etat avait déjà assuré que ces élections «ne ressembleront en rien à celles organisées par le passé» et se tiendront «loin de l'argent sale». Décidément, la relation incestueuse entre l'argent et la politique n'est pas près de s'estomper!