Loin des feux de la rampe et des somptueux studios de télévision, et surtout sans injonctions quelles qu'elles soient, les Algériens continuent de défendre l'étendard national et de livrer des luttes sans merci sur la Toile. Conscients des complots et des visées sionistes et leur allié du moment, le «Makhzen royal», des Algériens de tous bords, tiennent à marquer leur présence. C'est ainsi qu'on les retrouve dans la plupart des réseaux sociaux, où les discussions sur les décisions souveraines de la diplomatie algérienne alimentent continuellement les débats. Pratiquement, il n'y a pas de publications ou de posts concernant Israël ou le Maroc, où des Algériens n'interviennent pas pour défendre les positions de la diplomatie nationale. Et c'est peine perdue pour les pages et les réseaux affiliés au Makhzen et à l'entité sioniste, car les internautes algériens, rejoints même par des Marocains, Tunisiens, Egyptiens et autres, ne lésinent pas sur les mots ni sur les vérités historiques, pour démonter en pièces les allégations des uns et des autres. Le cas de cet analyste israélite et professeur en sciences politiques à l'université judaïque d'El Qods, en Palestine occupée, Maïr Masri en l'occurrence, est assez édifiant. Depuis un moment, les internautes algériens sont à l'affût de la moindre information concernant cet israélite, dont le nationalisme et l'allégeance à Israël ne sont plus à démontrer. En fait, de plus en plus de chaînes, notamment celles, dont les thèses sont hostiles à l'Algérie, font appel à lui pour décortiquer la crise entre l'Algérie et le Maroc, entres autres. Parmi ces chaînes, l'on citera France24 qui le sollicite souvent dans ce qu'elle appelle la situation géostratégique du nord de l'Afrique ou encore «la crise politique en Algérie». Cela, dans le but évident d'étayer tranquillement ses thèses néocoloniales tranchées et connues envers l'Algérie. Mais il n'est pas rare que des chaînes arabes, plus ou moins en rupture de ban avec les thèses de l'Etat sioniste, fassent appel à ce sinistre individu. C'est le cas de la chaîne irakienne El Hurra, qui consacre souvent des plages horaires aux évolutions de la situation diplomatique et de la géopolitique dans la région du Maghreb. «Si Tebboune venait à oser, il aura à faire à Israël et Israël ne plaisante pas». Ce à quoi ont répondu les Algériens en postant cette phrase: «Si Israël ne plaisante pas, l'Algérie sera sans pitié». Mais, la phrase a de quoi choquer et outrager tous ceux qui ne connaissent pas l'individu, qui change de casquette carrément pour devenir le porte-parole de l'entité sioniste. C'est en ces termes que le professeur ultra-nationaliste israélien a répondu aux questions de la journaliste, au sujet de l'implication de l'entité sioniste, et son comparse actuel impliqué dans les événements de Kabylie et les incendies ayant ravagé l'Algérie, durant l'été écoulé.