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N'est pas influenceur qui veut!
Il peut être vecteur d'arnaque et de pratiques opaques
Publié dans L'Expression le 22 - 01 - 2022

Le jeu de l'influence sur la blogosphère est en train d'évoluer d'une manière exponentielle. Cette évolution est porteuse de la chose et de son contraire, c'est-à-dire une arme à double tranchant. Le marketing d'influence a envahi les réseaux sociaux et toutes les plates-formes du Net. Cela a secrété une panoplie d'influenceurs et d'influenceuses. Instagram, TikTok et les autres espaces de prédilection du marketing de l'influence sont devenus l'instrument publicitaire de choix des influenceurs pour propager un produit sur le Net en général. Qu'en-t-il du «métier» d'influenceur en Algérie? À-t-on réellement des influenceurs en bonne et due forme? Répondre à ces questions n'est pas une chose facile, pour la simple raison que les réseaux sociaux algériens font face à un sérieux problème de formation et de bases inhérentes à ce «métier» fait de sensation et de passion. Des Algériens et des Algériennes ont opté pour ces espaces pour se faire «une place au soleil». Depuis quelques années, on ne cesse d'entendre et de voir de visu le développement «abracadabrant» de cette nouvelle vogue qui fascine la jeunesse à la recherche de «l'argent facile» et la notoriété. La Toile algérienne pullule d'«instagrameurs» et d'«instagrameuses» et d'autres applications réservées au marketing d influence. Des jeunes se ruent vers ce monde virtuel à la recherche des perspectives d'avenir à travers les offres et des opportunités d'études ou de travail à l'étranger. C'est l'effet d'annonce coopté par des agences se disant spécialisées dans le domaine de la blogosphère et le marketing virtuel. L'argent circule d'une manière rapide et en quantité dans cette sphère dont l'opacité et l'ombrage font légion. Des influenceurs et des influenceuses autoproclamés se font manipuler et «orienter» d'une manière vicieuse et pernicieuse, en utilisant leur «aura» et leur «influence» dans la blogosphère pour propager et répandre un «produit» qui, dans certains cas, est réellement «virtuel» et dégage l'odeur de l'escroquerie tous azimuts. Le marketing d'influence a fait beaucoup de victimes en Algérie et des familles plongées dans un véritable drame. Le monde dit virtuel arrive à provoquer des drames sociaux dans la réalité et le vécu des gens qui ont cru en cette «supercherie» teintée sur la Toile en rose, voire une sorte de panacée idyllique.
On naît pas influenceur, on le devient. Cette devise a été inversée chez beaucoup d'Algériens qui ont cru sciemment que le marketing d'influence est un don uniquement. Il s'agit d'un monde très complexe où les interférences et les imbrications sont avérées entre le savoir- faire et les instincts de réussite coûte que coûte.
Un influenceur doit être managé et recyclé selon le profil et la vocation. Cette approche est étudiée dans des instituts occidentaux avec minutie, puisque cela engage de grandes entreprises à caractère publicitaire et au service des grandes firmes qui cherchent à soigner et entretenir leur image et promouvoir leur label.
La crédibilité et la déontologie sont un des facteurs qui sont avancés dans ce domaine très complexe et juteux à la fois.
Il y a des institutions et des mécanismes juridiques et commerciauxs qui régentent ce monde «opaque» de la promotion et du marketing influence.
L'Algérie s'est impliquée dans ce monde sans pour autant que les critères du marketing influence aient été mis en oeuvre via des établissements agréés en bonne et due forme pour promouvoir ce «métier» et le développer en dehors de l'approche favorisant le gain facile et le recours à des méthodes scabreuses et opaques.
Les pouvoirs publics sont sollicités pour réaliser un nettoyage profond dans ce domaine qui renferme un nombre important d'arnaqueurs. Il est temps de revoir l'exercice de ce «métier» dans la blogosphère et le réglementer à la lumière des expériences des pays leaders dans ce domaine qui fascine les jeunes et envoûte ceux qui veulent réaliser leurs rêves.


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