Numérisation de la santé: de grands pas franchis pour rapprocher les services du citoyen    Installation de Lounès Magramane nouveau SG du MAE et de la Communauté nationale à l'étranger    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en Inde    Hadj 2023 : départ du premier contingent de pèlerins des wilayas de Laghouat et Djelfa vers les lieux saints de l'Islam    Accidents de la circulation: 32 morts et 1114 blessés en une semaine    Découverte de pièces de monnaie anciennes à Souk Ahras    Attaf examine avec son homologue turc les moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre les deux pays    APN: M. Boughali reçoit le président de la Cour suprême fédérale de la République d'Irak    Secousse tellurique de magnitude 3,2 dans la wilaya d'Oran    Attaf passe en revue avec son homologue slovène les relations de coopération entre les deux pays    Le "Mois du Théâtre" s'ouvre à Alger avec la générale de la pièce "El Mouhtached"    Ligue 1 (25e journée): Les mal classés en danger    Catastrophes naturelles: Le développement du système de prévention s'impose    Du bruit pour rien ?    Production de pétrole: De nouvelles coupes pour booster les prix    El-Bayadh: Cinq blessés dans une collision    Education: Les résultats du BEM connus vers le 25 juin    Ouled Fayet: Trois morts dans l'incendie d'un appartement    Sport et promotion    Les travailleurs mis en congé: Fermeture temporaire de six hippodromes    Une épine ôtée de la Cité des roses    Tiaret: Le CAC officiellement baptisé au nom du Pr Zidane Charef    Le Premier ministre reçoit le président de la Cour suprême fédérale de la République d'Irak    Les infrastructures sportives sont des "acquis à préserver et à valoriser"    Ligue 1: le Chabab chez le Mouloudia d'El Bayadh, le Clasico se jouera sous pression    Le président de la République reçoit le président du MSP    Coronavirus: aucun nouveau cas et aucun décès    Naksa: le Fatah appelle le peuple palestinien à l'unité face à l'occupant sioniste    Ouverture à Alger d'un colloque sur la résistance culturelle en Algérie durant la Guerre de libération    Sahara occidental: Les MAE des BRICS appellent à garantir le droit à l'autodétermination    Environnement tumultueux    Egoïsme forcené    New York: Attaf tient une séance de travail avec la vice-secrétaire générale de l'ONU    Le wali de Blida limogé    Tebboune préside un Haut Conseil de Sécurité restreint    New York: Attaf tient une séance de travail avec le SG de l'ONU    FACE AUX INONDATIONS : CHÈQUES, BRICOLAGE , INCOMPETENCE ET NEGLIGENCES CRIMINELLES.    Décés de Pierre Audin    Lettre ouverte à Jean-Louis Levet    Les Moines de Tibhirine : le message qui sauve    L' "islamophobie d'atmosphère" : les ressorts d'une vieille obsession    Ali Ghediri, l'adversaire le plus dangereux pour le système    Historique 3e place pour le JSC Ouled Adouane    Visite du président de la République au Portugal pour approfondir la coopération économique entre l'Algérie et le Portugal    La Médiation de la République œuvre à réduire les délais de traitement des requêtes    Un nouveau texte pour définir les mécanismes de prévention et d'intervention    Coupe d'Algérie – Demi-finales : Tirage au sort ce lundi soir    La concrétisation des projets de développement vise à créer un équilibre régional    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



N'est pas influenceur qui veut!
Il peut être vecteur d'arnaque et de pratiques opaques
Publié dans L'Expression le 22 - 01 - 2022

Le jeu de l'influence sur la blogosphère est en train d'évoluer d'une manière exponentielle. Cette évolution est porteuse de la chose et de son contraire, c'est-à-dire une arme à double tranchant. Le marketing d'influence a envahi les réseaux sociaux et toutes les plates-formes du Net. Cela a secrété une panoplie d'influenceurs et d'influenceuses. Instagram, TikTok et les autres espaces de prédilection du marketing de l'influence sont devenus l'instrument publicitaire de choix des influenceurs pour propager un produit sur le Net en général. Qu'en-t-il du «métier» d'influenceur en Algérie? À-t-on réellement des influenceurs en bonne et due forme? Répondre à ces questions n'est pas une chose facile, pour la simple raison que les réseaux sociaux algériens font face à un sérieux problème de formation et de bases inhérentes à ce «métier» fait de sensation et de passion. Des Algériens et des Algériennes ont opté pour ces espaces pour se faire «une place au soleil». Depuis quelques années, on ne cesse d'entendre et de voir de visu le développement «abracadabrant» de cette nouvelle vogue qui fascine la jeunesse à la recherche de «l'argent facile» et la notoriété. La Toile algérienne pullule d'«instagrameurs» et d'«instagrameuses» et d'autres applications réservées au marketing d influence. Des jeunes se ruent vers ce monde virtuel à la recherche des perspectives d'avenir à travers les offres et des opportunités d'études ou de travail à l'étranger. C'est l'effet d'annonce coopté par des agences se disant spécialisées dans le domaine de la blogosphère et le marketing virtuel. L'argent circule d'une manière rapide et en quantité dans cette sphère dont l'opacité et l'ombrage font légion. Des influenceurs et des influenceuses autoproclamés se font manipuler et «orienter» d'une manière vicieuse et pernicieuse, en utilisant leur «aura» et leur «influence» dans la blogosphère pour propager et répandre un «produit» qui, dans certains cas, est réellement «virtuel» et dégage l'odeur de l'escroquerie tous azimuts. Le marketing d'influence a fait beaucoup de victimes en Algérie et des familles plongées dans un véritable drame. Le monde dit virtuel arrive à provoquer des drames sociaux dans la réalité et le vécu des gens qui ont cru en cette «supercherie» teintée sur la Toile en rose, voire une sorte de panacée idyllique.
On naît pas influenceur, on le devient. Cette devise a été inversée chez beaucoup d'Algériens qui ont cru sciemment que le marketing d'influence est un don uniquement. Il s'agit d'un monde très complexe où les interférences et les imbrications sont avérées entre le savoir- faire et les instincts de réussite coûte que coûte.
Un influenceur doit être managé et recyclé selon le profil et la vocation. Cette approche est étudiée dans des instituts occidentaux avec minutie, puisque cela engage de grandes entreprises à caractère publicitaire et au service des grandes firmes qui cherchent à soigner et entretenir leur image et promouvoir leur label.
La crédibilité et la déontologie sont un des facteurs qui sont avancés dans ce domaine très complexe et juteux à la fois.
Il y a des institutions et des mécanismes juridiques et commerciauxs qui régentent ce monde «opaque» de la promotion et du marketing influence.
L'Algérie s'est impliquée dans ce monde sans pour autant que les critères du marketing influence aient été mis en oeuvre via des établissements agréés en bonne et due forme pour promouvoir ce «métier» et le développer en dehors de l'approche favorisant le gain facile et le recours à des méthodes scabreuses et opaques.
Les pouvoirs publics sont sollicités pour réaliser un nettoyage profond dans ce domaine qui renferme un nombre important d'arnaqueurs. Il est temps de revoir l'exercice de ce «métier» dans la blogosphère et le réglementer à la lumière des expériences des pays leaders dans ce domaine qui fascine les jeunes et envoûte ceux qui veulent réaliser leurs rêves.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.