Les forces de l'ordre ont de nouveau lancé des grenades lacrymogènes sur les milliers de manifestants qui ont investi les rues de la capitale malgré l'interdiction des autorités, à la suite d'un appel lancé par les «comités de résistance» pour prendre part. «La zone centrale de Khartoum est désormais interdite aux protestataires et les rassemblements n'y sont pas autorisés», a indiqué le Comité de coordination de la sécurité de l'Etat de Khartoum dans un communiqué. La même source a ajouté que «la liberté d'expression est un droit garanti par le document constitutionnel de transition qui préserve le droit de manifester (...) nous invitons les citoyens à se rassembler dans les places publiques, en coordination avec leurs comités de sécurité, et à rester à l'écart des hôpitaux et des établissements d'enseignement». Le Soudan est depuis le 25 octobre 2021, en état d'urgence. Les manifestants exigent le retrait des militaires de la transition politique.