Comme annoncé dans notre édition d'hier, le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP, Saïd Chanegriha, qui effectue une visite d'inspection et de travail à la 6e Région militaire, a supervisé un exercice de taille au niveau de Bordj Badji El Mokhtar. L'exercice a eu lieu au polygone de tir et de manoeuvres du secteur opérationnel. Intitulé «Taouendert 2022», le déroulement de cet exercice tactique à munitions réelles, à été exécuté par des unités dudit Secteur, appuyées par des unités de différentes Forces et armes. Lequel «vise à optimiser les capacités de combat et d'interopérabilité entre les différents états-majors et à entraîner les commandements et les états-majors à la préparation, la planification et la conduite des opérations face aux éventuelles menaces», indique un communiqué transmis à notre rédaction par le ministère de la Défense nationale. La même source décrit cet exercice comme étant «caractérisé par un professionnalisme et un niveau tactique et opérationnel élevés», dont, a-t-on ajouté, «les actions de combat reflètent les grandes capacités des équipages et des commandements, à tous les niveaux, notamment en matière d'exploitation appropriée du terrain et la coordination entre les unités participantes». Tout comme elle confirme selon la même source « les compétences des cadres en termes de montage et de conduite des différentes actions de combat, ainsi que le savoir-faire et la maîtrise, par les équipages, des divers systèmes d'armes et équipements en dotation, ce qui a contribué à des résultats très satisfaisants, traduits par la précision des tirs aux différentes armes». Le ministère précise dans son écrit que «l'exercice a vu également le parachutage de détachements de para-commandos sous la protection de l'artillerie et des avions de combat, dont la mission était de détruire les forces d'un ennemi non conventionnel, qui ont tenté de s'infiltrer à l'intérieur du territoire national». En outre, ajoute la même source « il a été procédé à une opération de largage d'éléments des troupes spéciales dans la profondeur des défenses ennemies». À l'issue de l'exercice, le général de corps d'armée a tenu à présenter ses vives félicitations aux cadres et personnels des unités engagées dans cet exercice, pour les grands efforts qu'ils ont fournis tout au long de l'année de préparation au combat 2021-2022, avant d'inspecter les unités du soutien logistique qui ont contribué à la réussite de cet exercice. Un exercice qui n'est pas sans rappeler celui exécuté, la semaine passée, par des unités du Secteur opérationnel Sud de Tindouf, intitulé «Somoud 2022» à la 3e Région militaire, avec la participation d'unités relevant de différentes Forces et Armes. Un exercice exécuté, «dans des conditions proches du réel afin d'atteindre ses objectifs, notamment en ce qui concerne l'entraînement des commandements et états-majors à la préparation et l'organisation des actions de combat nocturnes», mais aussi «consolider l'expérience des commandements en termes de maîtrise des unités, à travers la concrétisation de la cohésion, l'homogénéité et la coordination entre les unités principales et les unités secondaires». L'objectif était, à l'évidence, de mettre à l'épreuve «la disponibilité opérationnelle et la capacité d'exécution et de conduite des actions de combat nocturnes et à évaluer la capacité d'exécution des missions assignées en toutes circonstances». Une occasion pour le chef d'état-major de «réitérer l'attention qu'il porte personnellement à prendre part à ce genre d'exercices qui permettent d'apprécier, objectivement, le degré d'exécution des diverses phases des programmes de préparation au combat et d'évaluer l'application, sur le terrain, des étapes successives programmées». Des exercices permettant aux compétences d'évoluer et d'atteindre un certain degré de performance dans les combats.
