Les Canaris ont perdu avant-hier sur le terrain du5-Juillet face à l'Espérance de Tunis dans une rencontre difficile comptant pour la première manche des quarts de finale de la Champions League africaine. Le résultat était somme toute logique compte tenu de la réalité présente faisant que les Kabyles évoluent dans une conjoncture difficile avec le danger de la relégation qui pèse sur leur équipe. La JSK a croisé le fer avec un grand club qui se trouve en fait très en forme malgré les quelques petites difficultés mais qui n'influent guère sur les joueurs. Du côté du Taradji, ce n'est pas comme à la JSK, tout est fait pour épargner aux joueurs et au staff technique l'impact des problèmes de la périphérie. À présent, bien qu'il reste encore une seconde manche à négocier en Tunisie, les camarades de Boukhenchouche qui a fait un bon match sont attendus sur un autre terrain. Un terrain difficile et miné car il concerne l'avenir du club dans la Ligue 1. C'est un défi très difficile pour les joueurs comme pour le staff technique qui discerne, visiblement des difficultés, à trouver la bonne formule à même de produire l'effet escompté. Il est évident et perceptible que coach Hamdi a tenté toutes les variables possibles avec l'effectif qu'il a entre les mains mais l'équipe reste toujours en deçà du niveau requis. Les Canaris peinent à maintenir le cap sur le maintien. Et, c'est justement le point positif de la rencontre d'avant-hier face à l'EST malgré le résultat négatif. Les camarades de Boualia ont fait une bonne prestation malgré les erreurs commises. Ces derniers ont pris confiance en eux-mêmes au fil des périodes de la rencontre. Finalement, les Canaris ont présenté un groupe qui peut faire mouche durant les prochaines rencontres du championnat et c'est ce point précis qui devra être mis en évidence. La JSK qui a évolué face à l'EST en League des Champions ne ressemble en rien à celle qu'on a vu face au PAC et à Chelghoum Laïd. Avant-hier au stade du 5- Juillet, on n'a pas vu un club qui joue le maintien. Bien au contraire, malgré la prestation mi-figue, mi-raisin, la JSK avait l'allure d'un club d'élite du continent et c'est cet état d'esprit qui devra prévaloir dans les prochaines joutes. Coach Hamdi n'a pas d'autres choix que de booster le moral de ses troupes car «il n'a plus que ce qu'il a» comme effectif. On ne peut plus demander aux joueurs de donner plus qu'ils ne peuvent donner mais on peut agir sur les ressorts mentaux afin de faire naître un autre état d'esprit dans le groupe. La rencontre face à l'EST a grandement contribué à l'émergence de cette nouvelle attitude d'esprit combattant chez les Canaris et la prochaine rencontre en Tunisie devra s'inscrire dans cette optique.