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«J'ai échappé de justesse à l'agression israélienne»
FELLA ABABSA À L'EXPRESSION
Publié dans L'Expression le 13 - 08 - 2006

Après avoir vécu plus de six ans au Liban, la chanteuse Fella Ababsa a décidé de s'installer définitivement en Algérie, où elle pense réaliser ses prochains projets.
L'Expression: Vous avez vécu de très près la guerre du Liban. Pouvez-vous nous en parler?
Fella Ababsa: Effectivement, j'ai été très touchée par cette guerre. Mon appartement est situé juste à côté de l'aéroport qui était la première cible des Israéliens. Au début je me suis dit qu'il s'agissait de feux d'artifice, mais avec le deuxième et le troisième bombardement, je me suis rendu compte qu'il n'y a pas de doute, que c'était bien une guerre. J'ai passé six jours et nuits sous les bombardements de l'armée israélienne. Ma maison est transformée en ruine. J'ai failli être comptée parmi les victimes de cette agression sauvage d'Israël. On nous envoie les missiles comme des SMS. C'était un cauchemar. Juste après j'ai décidé, avec mon fiancé de rentrer et de m'installer définitivement dans mon pays.
Vous êtes une algérienne qui vit au Liban, et vous êtes-là au festival de Djemila pour chanter le Liban. Que signifie pour vous cela?
C''est vraiment très difficile. Ce n'est pas avec les mots que peux vous décrire mes sentiments les plus tristes. J'ai vécu 6 ans dans ce beau pays avec son formidable peuple. Donc je pleure aussi fort qu'un Libanais pleure son pays. Je vis encore la guerre comme si j'était toujours au Liban. Je suis très contente de voir les peuples arabes unis dans cette situation. J'aimerai bien que les chefs d'Etat arabes suivent les traces de leurs peuples et faire quelque chose pour sauver la vie à des centaines d'âmes qui tombent sous les balles des juifs. C'est une honte que de rester comme des spectateurs face à ces drames.
Quant à ma participation dans ce festival, je dis que c'est le moindre geste que je puisse faire pour mon public qui m'a toujours soutenue. Je suis venue pour dénoncer cette agression et faire mon devoir envers mon public. Dans ce sens, je souligne que cette guerre m'a fait perdre mon plus grand capital du monde qui est mon cher public. Je souhaite que cette situation cesse le plus tôt possible.
Parlons un peu de Fella, quels sont vos projets d'avenir?
Mon seul souci en ce moment est de voir le Liban en finir avec la guerre. Cela, même si que je suis en train de préparer un album typiquement algérien. Mais, je préfère me reposer dans mon pays et de reprendre ensuite avec la musique. Je sais que je peux donner encore beaucoup de chose pour mon pays en matière de musique. Tant qu'il y a la vie, il y a de l'espoir.
Parlons de la musique algérienne, comment la trouvez-vous avec la naissance de cette nouvelle génération?
Mi-figue, mi-raisin. C'est-à-dire nous avons une jeunesse pleine de talent et qui a besoin d'orientation. Il y a une nette amélioration ces dernières années, mais ce n'est pas tout. Je pense qu'on doit passer au professionnalisme. En écoutant quelques chanteurs en Algérie, on se rend compte qu'on fait du n'importe quoi. Il faut savoir qu'il n'y a pas que le public qui écoute, il y a aussi des professionnels qui portent leurs critiques et leur jugement. Je pense qu'il faut respecter un peu cette musique. Le Rai, par exemple, c'est quelque chose de bien, ça fait danser, mais sur le plan du professionnalisme je ne trouve, honnêtement, aucune trace.
Vous avez chanté en différents styles musicaux, quel est le style qui vous met à l'aise?
En toute franchise je me sens très bien dans tous les travaux que j'ai faits. C'est au public d'apprécier tel où tel album et de critiquer tel ou tel travail. Mais je me retrouve très bien quand je joue le classique algérois. J'adore vraiment ce style.
Un bon nombre d'observateurs critiquent cette ouverture sur les autres styles musicaux, quel est votre avis?
La musique est universelle. Elle n'a pas de frontière. On ne peut pas demander aux chanteurs de rester dans un seul style. Comme si on demande à quelqu'un de porter toujours un jean et des trainings, ou bien obliger les gens à manger uniquement la paëlla. Dans la chanson Ahl Elmagghna, par exemple, j'ai joué en 7 différents styles, country, oriental, Tareb...etc. cela pour vous dire qu'une musique bien faite peut voyager sous tous les cieux et traverser toutes les mers.
On parle ces derniers temps d'un duo avec cheb Billal....
Pour l'instant rien n'est prévu, mais je n'exclus rien. J'aime faire du bon travail, c'est tout. Donc tout reste possible. Mon dernier duo, c'est celui que j'ai fait avec Walid Toufik, quand on a chanté ensemble la légendaire chanson d'Idir, Avava Inouva. Moi je chantais en kabyle et en français, lui chantait en arabe bien sûr.


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