Attaf s'entretient à Doha avec le Premier ministre, MAE de l'Etat frère du Qatar    Ghaza: le bilan s'alourdit à 64.905 martyrs et 164.926 blessés    Nadjiba Djilali prend ses fonctions de ministre des Relations avec le Parlement    Ouverture de la session parlementaire ordinaire 2025-2026    La 7e édition du SIFFP prévue en septembre à Alger    Clôture du Forum mondial des jeunes parlementaires avec une participation remarquée de la délégation algérienne    Agression sioniste contre le Qatar: une réunion d'urgence mardi au CDH    Palestine: des dizaines de colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Séisme de 3,2 degrés dans la wilaya de Médéa    Une rencontre nationale sur la modernisation de l'école algérienne    Un champ d'exploitation inférant un manque à gagner au Trésor public    CAN-2025 U17 féminin à Oran: l'Algérie entame la compétition par une victoire devant le Burkina Faso 26-21    Le président de la République nomme les membres du nouveau Gouvernement    La santé à l'école    Une priorité absolue pour l'Algérie    Macron parachève le processus de remilitarisation de la France    L'Assemblée générale de l'ONU adopte une résolution en faveur de la solution à deux Etats    Elaboration d'une feuille de route fondée sur le soutien aux initiatives des associations dédiées aux personnes à besoins spécifiques    Triathlon-Coupe d'Afrique Open : L'Autrichien Perlt et la Hongroise Peszleg sacrés à Oran    Ligue 1 Le CRB s'est enfoncé dans le sable    CAN de hand U19 féminin : L'Algérie termine à la 5e place    Formation de cadres de la Sonelgaz par l'Université Abdelhamid Ibn Badis    Face à la concurrence internationale, évaluer objectivement l'impact de la Foire commerciale intra-africaine (IATF-2025) sur l'économie algérienne    Wilayas du sud du pays Pluies orageuses    Gendarmerie nationale Saisie d'importantes quantités de comprimés psychotropes et de kif traité    Vernissage de ''Traces et dialogues : chronologie'' de Farid Izemmour    Du 20 au 24 septembre à Constantine    Huit pays à l'affiche, la Palestine invitée d'honneur    Gymnastique/World Challenge Cup : l'Algérienne Kaylia Nemour en or, aux barres asymétriques    Premier ministre : le président de la République a donné des instructions pour être au service des citoyens et promouvoir l'économie nationale    Djamel Allam, un artiste aux multiples talents    Hidaoui visite le camp de formation des jeunes médiateurs pour la prévention de la toxicomanie à Alger    Programme de financement des projets associatifs dédiés à la jeunesse pour l'exercice 2025 : 81 projets sélectionnés    Séisme de 3,6 degrés à l'est de Larba, dans la wilaya de Blida    13e Festival international de la danse contemporaine: huit pays à l'affiche, la Palestine invitée d'honneur    Ligue 1 Mobilis: le MC Alger impose sa loi, le MC Oran nouveau co-leader    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Exil doré et travail de sape
APRÈS AVOIR CAUTIONNE LA RECONCILIATION
Publié dans L'Expression le 26 - 08 - 2006

Ces dirigeants ont été, faut-il le rappeler, approchés par Boudjerra Soltani.
Les dirigeants du parti dissous veulent vider la Charte pour la paix et la réconciliation nationale de son essence, en imposant à la société des «prolongations» à la crise. La stratégie des Haddam et consorts tient d'une volonté de «brouiller» indéfiniment l'image de l'Algérie auprès des capitales occidentales notamment. En «parasitant» la démarche réconciliatrice du président de la République, les leaders de l'ex-Fis, installés à l'étranger, travaillent, en fait, pour des officines politiques qui ont intérêt à ce que la crise politique s'éternise. Soufflant le chaud et le froid à partir de leur exil doré, ces responsables de la tragédie vécue par le peuple algérien, semblent n'accorder aucun intérêt aux desiderata de la société. Ainsi, en qualifiant, la Charte pour la paix de positive, pour la majorité d'entre eux, les islamistes en exil ne prenaient pas en considération le vote massif des Algériens en faveur de la Charte.
Ils avaient, en réalité, entrevu, la possibilité d'un retour de l'Algérie à la case départ. Leur souci premier n'est pas tant la réhabilitation de l'ex-FIS, mais il est clair qu'une telle éventualité précipiterait le pays dans une autre phase de grande instabilité politique. Haddam, Kébir et les autres «exilés» savent très bien que pareille option n'aura d'autre conséquence que de rallumer le feu de la Fitna en Algérie. Et pour cause, loin d'être populaire en 2006, l'ex-FIS est d'abord un véritable foyer de tension pour la scène nationale. Les forces politiques carrément hostiles au retour du parti dissous, bien qu'actuellement affaiblies, sont en mesure de mobiliser un grand nombre de citoyens autour de leur refus d'une telle perspective. D'ailleurs, il existe au sein de la société un important «courant d'opinion», pour qui, le retour à 1991 serait catastrophique pour le pays.
Il est clair donc que la revendication des responsables de l'ex-FIS n'a aucune chance de connaître une quelconque concrétisation sur le terrain. Pourtant, ces dirigeants, dont certains à l'image de Anouar Haddam, qui ont même figuré dans le «gouvernement» du GIA, continuent à affirmer leur «conviction» à la veille de la fin de l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Ces mêmes dirigeants ont été, faut-il le rappeler, approchés par le ministre d'Etat, Boudjerra Soltani. Le président du MSP qui a pris sur lui de les contacter, espérait sans doute, les convaincre de rentrer au pays. Dans ces déclarations à l'issue de sa tournée, le leader du MSP affichait beaucoup d'optimisme quant au succès de sa mission. Mais c'était compter sans l'esprit «changeant» de Kebir et consorts qui, après avoir «poliment» écouté le responsable d'un parti engagé dans la démarche réconciliatrice, ont préféré tous, s'en tenir à une «feuille de route» établie on ne sait où.
En fait, de plus en plus d'observateurs s'accordent à dire que l'attitude des responsables de l'ex-FIS à l'étranger ne semble pas obéir à un objectif national, d'autant que le prolongement de leur séjour dans leur pays d'accueil n'a pour ainsi dire aucune justification politique. Delà à dire que les chefs de l'ex-FIS se plaisent dans leur exil doré, tout en travaillant pour des «forces occultes» internationales, il n'y a qu'un pas qu'on n'hésitera pas à franchir, dès le 1er septembre prochain.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.