La normalisation entre le régime marocain du Makhzen et l'entité sioniste s'est soldée par la «spoliation» des terres marocaines au profit des Israéliens. Voilà l'une des premières conséquences de cette normalisation de pacotille, qui arrange surtout les affaires de l'entité sioniste en recourant à l'arnaque, et qui se fait au détriment des Marocains. La récupération de terres et de biens par des Israéliens, en expropriant les Marocains, après 50 ans d'exploitation, a suscité de la colère et des inquiétudes au sein de la société marocaine qui n'en a cure des comportements et des mesures prises par le régime marocain du Makhzen et sa politique suicidaire visant à brader le Maroc vaille que vaille. Un influenceur marocain et d'autres, qui ont suivi la même démarche que ce dernier, ont tiré la sonnette d'alarme quant au bradage à ciel ouvert des terres marocaines, qui est orchestré par le Makhzen dans l'objectif qui semble être un piège tendu par l'entité sioniste. Les réseaux sociaux ont propagé l'affaire, laquelle est en train de faire le buzz sur la Toile, impliquant les victimes, qui ont vu leur propriétés et leurs terres enlevées en plein jour par les autorités judiciaires marocaines, pour les rendre aux Israéliens. L'activiste marocain a fait circuler la nouvelle dans une vidéo dont la diffusion était très large. Il a expliqué que «le Maroc espère gagner des territoires au Sud, notamment au Sahara occidental, et offrir la possibilité pour la population marocaine de céder des terres au Nord en faveur des Israéliens», a-t-il «insinué». Il a en outre rappelé que «la normalisation des relations a entraîné le retour, au Maroc, de nombreux juifs d'origine marocaine, certains dans un cadre touristique, d'autres avec l'intention de récupérer des biens, principalement immobiliers et fonciers, qu'ils avaient laissés en partant pour Israël il y a des décennies», et d'ajouter: «Cela a conduit à des situations conflictuelles où des propriétaires marocains ont reçu des ordres d'expulsion de maisons qu'ils habitent depuis plusieurs décennies. Même en présentant des actes de propriété en bonne et due forme et des reçus de paiement des impôts, les prétendus «vrais» propriétaires israéliens ont insisté pour récupérer ces biens». L'activiste a diffusé les témoignages des individus concernés par l'expropriation de leurs terres et leurs propriétés. Les témoignages montraient une situation d'inquiétude profonde qui risque de mener à une explosion des foules contre le régime marocain du Makhzen. Il faut rappeler que le Maroc possède la plus importante communauté juive d'Afrique du Nord, estimée à 3 000 personnes. Elle était plus importante dans les années 1940, avec près de 250 000 Marocains de confession juive, soit 3% de la population du pays. Entre 1955 et 1956, environ 60 000 juifs ont quitté le Maroc pour Israël. Après la guerre israélo-arabe de 1973, 40 000 juifs du Maroc se sont installés en France. Le régime marocain du Makhzen croyait avoir bien ciblé les populations, pour ce qui est de sa démarche géostratégique au niveau de l'Afrique du Nord en général et de l'Algérie en particulier. La normalisation de la honte, avec l'entité sioniste, commence à «porter ses fruits», mais à l'intérieur du royaume, où le peuple marocain qui n'a pas été consulté, s'il était d'accord ou non de normaliser avec l'entité sioniste, souffre le martyre à cause de la politique d'abdication que mène le Makhzen au profit de l'entité sioniste. Quand des témoignages appuyant ce qui se passe réellement au Maroc comme processus de dépossession des Marocains de leurs biens et leurs propriétés et de terres, soulignant que «les Israéliens veulent établir des colonies au Maroc. Les effets de la colonisation commencent à apparaître», cela renseigne sur la gravité de la situation qui règne sur des millions de Marocains à cause des effets de la normalisation du Makhzen avec l'entité sioniste. Le Makhzen n'a rien appris en matière d'enjeux géostratégiques, il a cru dur comme fer que le fait de normaliser avec l'entité sioniste allait lui permettre d'accéder à une vie meilleure et à une situation socio-économique des plus performantes et durables. Les premières conséquences de la normalisation ont commencé à voir le jour avec leurs lots de dégâts et une atmosphère de crise profonde qui se profile à l'horizon.