Ça s'accélère pour le dossier de l'importation automobile. Dans le monde de l'importation automobile en Algérie, les choses s'accélèrent. Après Fiat, de nouvelles marques font leur entrée sur le marché. La première d'entre elles est l'emblématique Opel. Le géant allemand est sur le point de commencer la commercialisation de ses véhicules, ce mois de novembre, avec certaines sources évoquant la mi-novembre comme date possible. Bien qu' aucune date officielle n'ait encore été annoncée, il semble que l'attente touche à sa fin, car près de 250 véhicules de la marque Opel ont récemment fait leur entrée au port de Mostaganem. Parmi ces véhicules, l'Astra se distingue, un modèle de la gamme moyenne qui a toujours su séduire les automobilistes algériens. De plus, une autre cargaison, cette fois-ci de la Corsa, est prévue d'arriver dans les prochains jours. Ces véhicules Opel seront distribués à travers le solide réseau du groupe Stellantis en Algérie, qui commercialise déjà la marque Fiat. L'arrivée d'Opel promet de diversifier l'offre de véhicules neufs dans le pays, qui était jusqu'à présent principalement dominée par Fiat. Néanmoins, Opel n'est pas la seule marque à faire son entrée sur le marché algérien cette année. Les citoyens peuvent également s'attendre à voir circuler des véhicules chinois sur les routes du pays d'ici la fin de l'année. Les camionnettes chinoises bien-aimées, connues sous le nom de «Harbin», devraient bientôt devenir courantes. Ces véhicules pratiques et efficaces sont populaires auprès des Algériens, et ce sont les modèles de la marque Dfsk qui font leur grand retour. Dfsk offre une gamme variée, allant du «Harbin» simple et double cabine à un mini-bus de 9 places et une version tôlée sans siège. Le «Harbin» et les autres... En plus de ces modèles, Dfsk présente également des nouveautés impressionnantes, notamment un 4x4 appelé le Glory 500, au prix de 286 millions de centimes, et surtout, un pick-up robuste et imposant, vendu à 390 millions de centimes. Les modèles ont été récemment présentés, bien que la date officielle de leur commercialisation reste à confirmer, mais cela pourrait intervenir avant la fin de l'année. Cependant, il y a une autre marque chinoise qui mérite l'attention des amateurs de voitures en Algérie: Cherry. Il est presque certain que les véhicules de cette marque seront disponibles avant la fin de 2023. On parle du lancement officiel de la marque, jeudi prochain. Cherry a récemment importé des prototypes de ses 7 modèles, en prévision de leur homologation par le ministère de l'Industrie. Parmi ces modèles, nous pouvons citer le Tigo 8 et Tigo 8 Pro-max, le Tigo 7, le Tigo 4 Pro, le Tigo 2 Pro, l'Arrizo 5 et l'Arrizo 8. Ce catalogue riche et varié devrait offrir une gamme diversifiée de véhicules qui répondront aux besoins de tous les clients, des berlines élégantes aux 4x4 robustes. Cependant, de nombreux Algériens attendent avec impatience le retour de la célèbre QQ dans sa nouvelle version. Ce n'est pas la seule «chinoise» que les Algériens rêvent de voir débarquer de l'Empire céleste. Le géant Geely, qui a racheté en 2010 le sudéois Volvo, attire tous les regards. Elle prépare, d'ailleurs, actuellement son retour en Algérie avec une gamme de véhicules abordables, accompagnée de nombreux services pour les clients. Une stratégie agressive est envisagée, visant à réduire les prix et à satisfaire le grand bonheur des consommateurs. De même, sa petite cousine JAC ne devrait pas tarder à arriver sur le marché algérien. Elle a déjà commencé la commercialisation de ses camions, en attendant ce qui intéresse le plus grand public, à savoir les véhicules touristiques. Une gamme de véhicules JAC devrait bientôt faire son entrée sur le marché. En attendant, les russes et françaises De plus, JAC a annoncé son intention de se lancer dans le montage automobile en Algérie, présentant un projet ambitieux aux autorités locales. D'autres marques manifestent également leur intérêt, notamment les russes de Lada. Les Algériens attendent également le retour des marques françaises, Renault et Peugeot, ainsi que du groupe Volkswagen, bien que ce dernier n'ait pas encore officiellement exprimé son intérêt pour le marché algérien, malgré son potentiel lucratif. Le marché de l'importation automobile en Algérie semble donc se préparer à passer le turbo en 2024. Le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique a récemment annoncé que 27 entreprises avaient obtenu l'autorisation de devenir concessionnaires de véhicules neufs, dont 24 bénéficieraient également d'une autorisation d'importation. Il a précisé que l'Algérie avait alloué 2,6 milliards de dollars pour l'importation de véhicules en 2023, dont 40% seulement avaient été utilisés. Le solde sera certainement reversé pour l'année prochaine, en plus de ce qui a déjà été réservé pour 2024. Des centaines de milliers de véhicules sont ainsi attendus pour faire leur entrée sur le marché algérien. De plus, avec le lancement prévu de la production de Fiat et d'autres constructeurs, comme JAC, les consommateurs algériens disposeront d'un choix encore plus large de véhicules. L'avenir semble prometteur après des années de restrictions. 2024 pourrait bien marquer la fin de la crise de l'automobile en Algérie. Le marché automobile va t-il redescendre sur terre? Wait and see...