Engluée dans les mensonges et la vile manipulation, l'armée sioniste a « justifié » hier la reprise de ses bombardements, prétendant avoir frappé « plus de 200 cibles terroristes » dans la bande de Ghaza, depuis la fin de la trêve, conclue avec le Hamas. Depuis le 7 octobre et les milliers de victimes dont une majorité d'enfants et de femmes, certains objectifs énoncés par les dirigeants criminels sionistes en ce qui concerne la « libération » des prisonniers restent utopiques alors qu'ils n'ont de cesse de mener leur politique fasciste et génocidaire et de nettoyage ethnique envers le peuple palestinien martyr. Sourd aux appels de la communauté internationale et même de leurs alliés occidentaux, inquiets des conséquences de l'infamie au plan interne, notamment électorales, les dirigeants sionistes ont également porté le nombre des journalistes tombés en martyrs à 71, un autre professionnel des médias, Abdullah Darwish, caméraman de la TV Al Aqsa, ayant été tué dans les bombardements sauvages. En visant continuellement les journalistes, l'entité sioniste pense parvenir à dissimuler la vérité, et tente d'entraver la profession. Début novembre, l'ONG Reporteurs sans frontières (RSF) a déposé une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » de l'entité sioniste contre les journalistes palestiniens durant l'agression barbare qui a repris hier, contre Ghaza et la Cisjordanie occupée. En s'attaquant aux sièges des médias et en visant les journalistes et leurs familles, l'entité sioniste a déjà prouvé que ses attaques criminelles ne sont nullement dirigées, comme elle le prétend, contre des centres de commandement ou des groupes de résistants armés mais bel et bien contre des civils, n'épargnant ni femmes ni enfants, et semant la mort dans les habitations, les écoles, les mosquées, les églises et jusque dans les hôpitaux investis et détruits méthodiquement. Jamais une telle barbarie n'aura été observée de par le monde et c'est en réaction à ces actes odieux que les populations dans y compris, dans les capitales occidentales, sont sorties en masse dans les rues pour crier « Halte au géocide ! » Mais Netanyahu et ses complices n'en ont cure tant ils se considèrent au-dessus des lois et du droit internationaux. En cherchant à occulter l'ampleur des crimes de génocide en cours, l'entité sioniste, dirigeants politiques et militaires compris, n'a pas hésité à interdire l'accès à Ghaza aux journalistes étrangers. Et les crimes de guerre et contre l'humanité se poursuivent, ainsi, à huis clos.