L'établissement et l'expansion de colonies sionistes dans les territoires palestiniens occupés relève «du crime de guerre» et «risque d'éliminer toute possibilité pratique d'établir un Etat palestinien viable», a mis en garde hier l'ONU. Cela «équivalent au transfert par Israël de sa propre population civile vers les territoires qu'il occupe» et «de tels transferts constituent un crime de guerre pouvant engager la responsabilité pénale individuelle des personnes impliquées « dénonce un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme.»La violence des colons et les violations liées aux implantations ont atteint de nouveaux niveaux choquants et risquent d'éliminer toute possibilité pratique d'établir un Etat palestinien viable», selon le rapport.»L'établissement et l'expansion continue des colonies (sionistes) illégales se produisent parallèlement au déplacement de Palestiniens du fait de la violence des colons (sionistes)» et de l'entité sioniste, note encore le rapport. A cela s»ajoutent «des expulsions forcées, la non-délivrance de permis de construire, des démolitions de maisons et des restrictions de mouvement pour les Palestiniens». Fin décembre déjà, Volker Türk avait indiqué que «l'intensité de la violence et de la répression est du jamais vu depuis des années» en Cisjordanie occupée.»Les informations selon lesquelles Israël prévoit de construire 3.476 logements supplémentaires pour les colons à Maale Adoumim, Efrat et Kedar vont à l'encontre du droit international», a aussi déploré Türk, Haut-Commissaire aux droits de l'homme. Environ 24.300 logements dans des colonies en Cisjordanie occupée ont été ajoutées, depuis le recensement commencé en 2017» dont 9.670 à Jérusalem-Est. L'Union européenne (UE) a également condamné jeudi l'approbation par l'entité sioniste d'un projet de construction de nouvelles colonies, appelant «la communauté internationale à assumer ses responsabilités en mettant fin à tous les crimes et violations commis par l'occupation sioniste dans tout le territoire palestinien occupé, y compris la ville d'El Qods». Toutes ces condamnations n'empêchent nullement l'entité sioniste de poursuivre son programme de nettoyage ethnique aussi bien en Cisjordanie qu'à Ghaza, face à une communauté internationale étrangement impuissante.