L'armée sioniste mène une agression génocidaire en tournant le dos aux conventions de Genève et aux résolutions des Nations unies. Après Ghaza, son armée et elle ont décidé d'attaquer la Cisjordanie et la transformer en une deuxième Ghaza. La secrétaire générale adjointe par intérim des Nations unies aux affaires humanitaires, Joyce Msuya, s'est exprimée sur la situation de Ghaza qui est devenue inacceptable et catastrophique au plan humanitaire. Elle a déclaré que «la situation à Ghaza était désespérée. Le Conseil de sécurité et tous les Etats membres doivent agir face à ces souffrances humaines inacceptables», a-t-elle alerté. Hélas, ceux qui détiennent la clé du Conseil de sécurité sont les mêmes qui soutiennent et qui annoncent en plein jour qu'ils sont «avec Israël» et apporteront leur soutien franc pour défendre sa sécurité. Joyce Msuya a affirmé, lors d'une session du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient en général et la question palestinienne en particulier, que «ce dont nous avons été témoins au cours des 11 derniers mois - et continuons d'en être témoins - soulève des questions sur l'engagement du monde envers le système juridique international qui est conçu pour prévenir ces tragédies. Nous devons nous poser la question: qu'est devenu notre sens fondamental de l'humanité?», s'est-elle interrogée. La situation humanitaire à Ghaza est inquiétante au point où le Bureau de la coordination des affaires humanitaires a déclaré que «depuis le 7 octobre, des niveaux effroyables de morts, de blessés et de destructions soulèvent de très graves inquiétudes quant au respect du droit humanitaire international. Nous ne pouvons pas planifier plus de 24 heures à l'avance parce que nous avons du mal à savoir quelles fournitures nous allons recevoir, quand nous les recevrons et où nous pourrons les livrer». Une situation aussi alarmante que celle qui prévaut à Ghaza, doit interpeller les instances internationales, surtout les puissances qui détiennent le pouvoir de décision au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. L'entité sioniste fait tout pour ne pas permettre aux organisations humanitaires de l'ONU de faire leur travail dans des conditions de sécurité tolérables. Plus que cela, les Israéliens font en sorte chaque fois que l'idée de cessez-le-feu commence à prendre forme, de la saboter et détruire toute possibilité d'une trêve pour permettre aux populations palestiniennes à Ghaza et en Cisjordanie de bénéficier des aides humanitaires surtout sur le plan médical où la situation est critique. Le plus grave, c'est que «les ordres d'évacuation émis par l'armée sioniste en août ont touché un quart de million de personnes dans 33 quartiers de Deir al-Balah, Khan Younès et du nord de Ghaza. L'ordre d'évacuation donné le 25 août a conduit au plus grand transfert de personnel de l'ONU depuis qu'il a été contraint de quitter le nord de Ghaza en octobre 2023», selon une responsable de l'ONU. De l'autre côté, l'armée sioniste a détruit les conduites d'eau alimentant une zone prétendument humanitaire. Le directeur du Département d'approvisionnement et d'équipement de la défense civile, Muhammad Al-Mughair, a déclaré: «Nous avons récupéré les corps de 10 Palestiniens dans les zones de Khan Younès après le retrait de l'armée (sioniste) de la ville vendredi matin», et d'ajouter: «Au cours de son opération, l'armée a détruit les principales canalisations d'eau approvisionnant les citoyens dans les zones qu'elle prétend humanitaires. le retrait de l'armée a révélé une destruction généralisée des infrastructures, des installations, des bâtiments résidentiels et vitaux, ainsi que des routes», a-t-il affirmé. Dans le même sillage, la ministre norvégienne du développement international, Anne Beth Tevenrim, a signalé que «l'attaque sioniste contre un convoi d'aide du Programme alimentaire mondial (PAM) dans la bande de Ghaza est absolument inacceptable. Le PAM a annoncé la suspension de ses activités à Ghaza, jusqu'à nouvel ordre, après qu'un véhicule de son convoi a été exposé aux tirs des forces d'occupation sionistes», affirme-t-on.