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Des dollars qui fondent au soleil
LE BARIL DE LA RENTE
Publié dans L'Expression le 22 - 10 - 2007

«La guerre d´Irak était évidemment pour le pétrole, les USA avaient traité le monde arabe comme une collection de stations-service. Notre message à leur destination est: maintenez les pompes ouvertes, les prix bas, soyez gentils avec les Israéliens, et vous pouvez faire ce que vous voulez en échange.»
Général Abizaid
Le jeudi 18 octobre, pour la première fois de son histoire, le prix du baril de pétrole a dépassé les 90 dollars. Récemment, des économistes ont pronostiqué que le prix du baril de pétrole devrait atteindre ce seuil fatidique en 2008, alors qu´en 2003, il ne valait que 30 dollars. En 2004, il atteignait 50 dollars, 70 dollars en 2005 et 80 dollars en septembre 2007. Un baril de pétrole acheté pour 85 dollars, ce n´est pas si cher. Le record de prix absolu a été atteint en mai 1980. En tenant compte de l´inflation américaine, le cours en vigueur à l´époque correspondrait aujourd´hui à 90,44 dollars. Goldman Sachs prévoit que le prix du baril pourrait s´établir à 105 dollars d´ici 2010 à 2015.
Plusieurs causes peuvent être invoquées. D´abord, une forte augmentation de la demande et des tensions géopolitiques dans les régions pétrolières. Le baril de pétrole a atteint ce seuil historique, après l´approbation par le Parlement turc d´une éventuelle offensive en Irak et les déclarations de George W.Bush évoquant un risque de "troisième guerre mondiale" à propos de l´Iran. Les cours du brut pourraient atteindre100 dollars. Selon l´agence Reuters, les cours du pétrole brut léger américain ont de grandes chances d´atteindre rapidement 100 dollars le baril, sur fond d´intérêt toujours fort pour les secteurs des matières premières et de l´énergie en raison de problèmes aigus d´approvisionnement. De plus, ce prix élevé favorise les petits producteurs américains dont les puits ne sont pas rentables. Il n´est pas interdit de penser que l´Administration américaine laisse faire une situation qui l´arrange, d´autant que la détérioration de l´euro par rapport au dollar dope l´économie américaine
Le pétrole va de record en record, sur fond de tensions turco-irakiennes, qui laissent planer des menaces sur l´approvisionnement. Le département américain de l´Energie avait surpris les marchés en annonçant une baisse des réserves de brut. Le DoE avait, en effet, fait état d´un recul de 1,7 million de barils des stocks de brut sur la semaine achevée le 5 octobre. Une diminution s´observe aussi sur les produits distillés. Les réserves de gazole et de fioul de chauffage ont faibli de 600.000 barils, à peu près comme attendu, mais ce recul est néanmoins une autre source d´inquiétude pour les opérateurs, alors que l´hiver approche dans l´hémisphère Nord. Malgré la faiblesse des stocks nord-américains, l´Opep a maintenu ses estimations de croissance de la demande de pétrole pour 2007 à 1,52%, contre 1,51% en septembre dans son rapport mensuel: «La hausse de la demande de pétrole en 2007 est estimée à 1,28 million de barils par jour (mbj) ou 1,52%». Elle devrait ainsi atteindre 85,75 mbj, selon le rapport de l´Organisation des pays exportateurs de pétrole.(1)
Les stratégies pour faire fructifier la rente
En fait, c´est un mouvement général: la flambée des matières premières est une réalité depuis quelques mois. Pour D. Pellecuer, l´or est au plus haut depuis 27 ans, le platine sur un nouveau record et le pétrole atteint la barre des 89 dollars. La faiblesse du dollar, monnaie dans laquelle sont cotées la plupart des matières premières, fait flamber les cours. Avec un euro/dollar proche de ses sommets historiques, à 1.422, le pouvoir d´achat des investisseurs en dehors de la zone dollar est plus fort, ce qui stimule la demande et fait monter les prix. Le platine a établi un nouveau record historique à 1.436,75 dollars sur le London Platinum and Palladium Market (Lppm). L´once d´or a touché à 757 dollars, un plus haut niveau depuis janvier 1980, sur le London Bullion Market. Principale raison de cette flambée(2)
Or, platine, plomb, cuivre...l´envolée des cours des métaux se poursuit, les fluctuations du dollar attisent la nervosité des marchés des métaux. Cette semaine encore, l´or et le platine ont réagi quasi mécaniquement aux évolutions du billet vert. Bénédicte Châtel. Publié le 06 octobre 2007. Lundi, la faiblesse du dollar a propulsé l´or à son prix le plus élevé depuis janvier 1980, à plus de 747 dollars. Ces fortes variations, liées à des facteurs monétaires et spéculatifs, se font à des niveaux de prix très élevés car la demande physique pour les métaux demeure bien là. S´agissant de l´or, l´Inde (premier consommateur mondial) devrait importer 800 tonnes cette année selon la Bank of Nova Scotia. Un record. Les raisons? Une économie indienne florissante et une roupie en hausse de 12% face au dollar depuis mi-2006. Parmi les métaux non-ferreux, le plomb a battu des records cette semaine, à 3655 dollars la tonne. Près du double de sa valeur en début d´année. De son côté, le cuivre, très utilisé dans la construction, a atteint jeudi 18 octobre son prix le plus élevé en cinq mois à 8255 dollars la tonne.
Les records atteints par les cours des matières premières sont aussi dus à la demande des pays émergents, Chine en tête. Attirés par l´appât du gain, fonds de pensions et hedge funds contribuent à l´accélération des prix. «Les arbitragistes viennent sur les marchés à terme pour acheter du pétrole», explique Moncef Kaabi, directeur de recherche chez Natixis. «Les spéculateurs, eux, n´ont pas besoin de pétrole». La présence des fonds de pension ou des hedge funds sur les marchés des matières premières est une des explications à la hausse des cours observée. Depuis plusieurs semaines, le cours du blé alimente la chronique, bondissant de record en record. Mercredi 17 octobre, il a atteint les 9 dollars le boisseau à la cotation à Chicago. Dans son sillage, les prix du maïs ou du soja ont suivi à la hausse, avant de redescendre légèrement, en raison de prises de bénéfices. «Que ce soit pour les métaux, l´énergie ou les denrées agricoles, la spéculation financière n´est certainement pas étrangère à la violence des chocs», considère Alexandre Mirlicourtois, directeur des études économiques, auteur d´une étude intitulée «Tempête sur les prix agricoles». «Cependant elle les amplifie plus qu´elle ne les génère», considère-t-il également. Au titre de la conjoncture, les marchés ont été très sensibles au dernier rapport du département américain de l´Energie faisant état d´une baisse prononcée des stocks de brut aux Etats-Unis.. Les spéculateurs, hedge funds et fonds de pension en tête, sont présents sur tous les marchés, actions, de change ou de la dette. «S´ils viennent sur les marchés des matières premières, c´est parce qu´ils anticipent la hausse et viennent se couvrir de la chute de leurs autres actifs».(3)
Mais que vont faire les pays producteurs d´or noir de leurs pétrodollars? La cherté du baril à elle seule devrait gonfler leurs recettes de quelque 635 milliards de dollars cette année (+5,1%) et de 695 milliards supplémentaires l´an prochain (+9,4%), selon les estimations du département américain de l´Energie cité par l´agence Bloomberg. Cette richesse ne demande qu´à s´investir. D´ailleurs, ces derniers mois et pour la première fois depuis les années 1970, les pays pétroliers ont doublé l´Asie comme principale source de capitaux frais sur les marchés, précise une étude de McKinsey.(4) Les projecteurs sont évidemment braqués sur les fonds souverains (SWF) dont la mission est de placer une partie des recettes pétrolières de ces riches Etats en actions ou dans des sociétés non cotées. Le Qatar a récemment fait parler de lui, en annonçant détenir 20% de la vénérable Bourse de Londres et en lançant une offre sur le distributeur britannique Sainsbury. La Norvège, via son governement pension fund alimenté par les recettes pétrolières, est d´ores et déjà, le plus important fonds d´investissement étranger actionnaire de la Bourse de Paris. Et son fonds souverain a récemment rendu publique son intention de porter de 40% à 60% la part des actions dans son portefeuille. Mais l´avenir s´assombrit. Sans surprise, l´Iran prend ses distances avec le dollar, et il vient d´annoncer que 85% de ses recettes pétrolières s´effectuaient dans d´autres devises. Quant au fonds souverain du Qatar, il a réduit de moitié son exposition au dollar depuis deux ans. Si sa mission n´est pas d´investir en obligations d´Etat, l´argument invoqué, les pertes de changes liées à la baisse du billet vert, pourrait bien inspirer ses voisins. S´agissant de la diversification, on sait que les potentats du Golfe ne sachant que faire de leur pétrodollars investissent à tour de bras dans les pays maghrébins. On apprend que pour la première fois, le Rwanda attire un investisseur du Moyen-Orient. La Dubai World, une holding des Emirats, a, en effet, annoncé qu´elle allait aider le Rwanda à développer un tourisme haut de gamme en misant sur la beauté unique des paysages.
Le cas de l'Algérie et la stratégie de la perte
Pour sa part, l´Algérie a placé sa rente en bons du Trésor américain à 5%.L´érosion du dollar et l´inflation font que le prix est à 2,5%, par ailleurs, le dollar ayant perdu 40% par rapport à l´euro, voit chaque jour la rente fondre. Les pays du Golfe investissent massivement comme le préconise le Pr Mebtoul dans un constat sévère: «Nous ne créons pas de richesse et notre capacité d´absorption est faible il faut prendre exemple sur les pays du Golfe qui investissent à l´extérieur dans le rachat de sociétés productrices de richesse». Naturellement, rien n´est simple, des sociétés chinoises qui veulent acheter des sociétés américaines et qui se sont vu déboutées au nom du patriotisme économique qui ne marche que dans un sens; c´est aussi la mésaventure de sociétés des pays du Golfe qui ont voulu acheter des ports américains, le Congrès a dit niet.
Le Pr Mebtoul préconise d´investir aussi dans l´immobilier. Il eut été plus sage d´investir aussi dans l´or si cela était possible; l´once d´or a gagné en quatre mois près de 50 dollars. En fait, le meilleur placement, le plus sage aurait été de laisser les hydrocarbures liquides et gazeux dans le sous-sol. L´extraction ne se ferait qu´en fonction des besoins stricts sans donner l´illusion à l´Algérien, pour avoir la paix sociale, qu´il est riche. Les dépenses qui s´apparentent à des dons ou des aumônes, c´est selon, ne sont pas créatrices de richesse. Sait-on, par exemple, que la masse des salaires en Algérie représente, avec 18% du PIB, le pourcentage le plus faible au monde? Même chez nos voisins, la masse salariale représente plus de 30%. Dans les pays industrialisés, elle est supérieure à 50%. Cela veut dire qu´en Algérie, 80% du PIB provient de l´informel.
En définitive, les dollars qui fondent au soleil ne sont pas investis dans l´aval, c´est-à-dire la pétrochimie. Pourquoi veut-on être les bons élèves et nous saigner pour plaire à l´Europe? Pour sa part, Abed Charef a fait un constat sévère de la gestion de la rente. Nous aurions ainsi perdu près de 15 milliards de dollars. Ecoutons-le: «Les responsables algériens sont infaillibles. Du moins, tant qu´ils sont au pouvoir. Un ministre algérien peut-il se tromper? Evidemment non. Il est dans le vrai, jusqu´au jour où il quitte le gouvernement. Chakib Khelil offre une parfaite illustration de ce mode de fonctionnement. Ancré dans ses certitudes, il vogue au gré de la conjoncture, jusqu´à ce qu´il soit démenti par les faits. Le ministre récidive, en défendant un terrain qui n´est même pas le sien, celui de la gestion des réserves de changes du pays. Il affirme, contre toute évidence, que l´Algérie n´est pas pénalisée par l´érosion du dollar. Le pays ne subit pas de perte du pouvoir d´achat, dit-il sans être contrarié....Un simple calcul montre que l´Algérie a énormément perdu à cause de la chute du dollar. Pire encore, elle risque encore de perdre davantage si des innovations ne sont pas introduites dans la gestion des avoirs du pays. Selon les chiffres avancés par le gouverneur de la Banque d´Algérie, Mohamed Laksaci, les réserves de changes se montaient à 90 milliards de dollars fin juin 2007. Si ces avoirs avaient été convertis en euros au fur et à mesure qu´ils rentraient dans les comptes du pays, lorsque l´euro valait en moyenne 1.20 dollar, l´Algérie détiendrait à juin 2007 des réserves pour un montant de 75 milliards d´euros. Il lui suffirait de les vendre aujourd´hui pour acquérir 105 milliards de dollars! La simple mauvaise gestion des avoirs du pays a coûté au pays 15 milliards de dollars. Un chiffre énorme qui représente les recettes extérieures du Maroc pour deux années».(5)
98% de nos ventes, c´est du pétrole en dollars alors qu´il est surévalué bien qu´il ait perdu 40% de sa valeur. On continue à acheter en euros et donc à perdre. De plus, annoncer que nous allons exporter encore 9 milliards de m3 de gaz naturel, ce sont ces 9 milliards de m3 qui vont manquer dans vingt ans pour faire marcher les centrales à gaz. Je rappelle que dans les statistiques de l´AIE on remarque que l´Algérie ne figure plus comme exportateur de gaz naturel à partir de 2030. Nous serons alors importateur de gaz pour faire fonctionner les centrales. Avec quelle devises nos enfants et petits-enfants achèteront-ils cette énergie puisque nous n´avons rien fait? La rente a été dilapidée sans création de richesse. Plus grave, les fluctuations du dollar éroderont de plus la parité euro-dollar. Nous donnons l´impression d´une frénésie de liquidation de nos ressources énergétiques sans avoir présenté une alternative crédible à cette jeunesse qui ne voit pas le bout du tunnel. Dans cette atmosphère délétère, les enseignants, ces mal-aimés, ces honnis par le pouvoir, continueront à protester, leur désarroi n´est pas audible. L´enseignement périclitera et les rares diplômés convertibles prendront le large pendant que les autres auront l´alternative entre l´informel, la fuite par tous les moyens ou la promesse du paradis maintenant que leur vie sur terre est un cauchemar. Et pourtant! Pourtant, ce pays est riche de sa diversité, de son histoire, de ses hommes et de ses femmes qui sont sa meilleure rente et qui sont en panne d´espérance du fait d´une gestion pantouflarde et sans imagination.
1.Perrine Crequy-Sylvain D´Huissel, le 15 octobre 2007
2.Nouvel Obs du 15 octobre 2007
3.Hugo Lattard Le 18H. n°2077 Les spéculateurs font-ils flamber le blé et le pétrole? Le quotidien de L´Expansion 13/09/2007
4.Les pétrodollars inondent les marchés. Nouvel Obs. Publié le 11 octobre 2007
5.Abed Charef: Ces ministres qui ne se trompent jamais Le Quotidien d´Oran 18 octobre 2007


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