Les conseillers d'orientation scolaire ont décidé de rejoindre le mouvement de grève de la coordination. Les conseillers d'orientation scolaire et professionnelle viennent de rendre publique une déclaration dans laquelle ils font part de leur décision de rejoindre le mouvement déclenché par la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique. Ils rejettent ainsi le statut du conseiller d'orientation scolaire et professionnelle. Les signataires affirment qu'«à la lecture de l'avant-projet de statut, attendu depuis des années, pour améliorer un tant soit peu la situation désastreuse dans laquelle se débat l'éducateur algérien, la surprise et la désillusion furent grandes de constater que ce statut n'apporte, en fait, aucune amélioration, encore moins une nouveauté». Selon les conseillers d'orientation, les acquis arrachés, telles les primes de qualification, de documentation et de rendement, ont carrément disparus. Et pour accéder au grade supérieur dans ce corps, c'est carrément «verrouillé». Pour eux, le constat est sans appel. Ceux qui ont travaillé dans les commissions d'élaboration de ces statuts ne sont concernés ni de près ni de loin par la tâche dont ils ont eu la charge. Pour ce qui est de la grille des salaires proposée par les services du gouvernement, elle sera sans effet sur le revenu si le point indiciaire n'est pas porté à plus de 80. Aussi, les conseillers d'orientation scolaire et professionnelle de la wilaya de Tizi Ouzou, qui disent avoir fait les frais d'un statut qui ne peut être qualifié que de bâclé, adhèrent entièrement au mot d'ordre de grève annoncé par la coordination des syndicats autonomes pour les journées du 24, 25 et 26 février. Les conseillers affirment que la seule nouveauté dans ce statut est l'appellation du corps qui devient conseiller d'orientation et de guidance scolaire. Ce qui, évidemment, est loin de faire «bouillir» la marmite. Les conseillers, qui ont analysé les grands axes de ces nouveaux statuts, affirment ainsi ne pas pouvoir les faire leurs. Et aux protestataires d'espérer que leur appel soit entendu et pris en compte dans le nouveau statut qui, selon eux, verra le jour prochainement.