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«La vie politique connaît une révolution au féminin»
NACER DJABI, SOCIOLOGUE
Publié dans L'Expression le 17 - 03 - 2009

La femme est en mesure de renverser la vapeur sur la scène économique, culturelle et sociale. Elle est capable de faire une révolution dans la vie politique en Algérie. C'est ce qui ressort de l'intervention du sociologue Nacer Djabi au Forum du quotidien Echaâb à propos de l'expérience électorale en Algérie. L'auteur du livre Une sociologie de grève en Algérie dira que «la femme en Algérie a tendance à occuper de plus en plus de postes de travail, d'être autonome, de se marier à un âge tardif et de limiter le nombre d'enfants». Ces caractéristiques vont l'amener à propulser le pays vers une démocratie réelle. Le taux de réussite des filles à l'examen du baccalauréat, pour la troisième année consécutive, a dépassé celui des garçons. «Ces atouts vont leur permettre, à l'avenir, d'assumer des responsabilités dans la vie politique du pays» a-t-il soutenu.
Justement à propos de la vie politique, M.Djabi affirme, en se basant sur les résultats des précédentes élections, locales, législatives et présidentielles, que le taux de participation des femmes a tendance à croître dans les wilayas de l'intérieur et du Sud. «Pour ce qui est des grandes villes et de certaines régions, le taux de participation est considérablement faible et les votants optent souvent pour l'opposition», a-t-il fait remarquer. M.Djabi a évoqué également la particularité du vote en Kabylie qui se base sur la participation des deux partis ancrés dans la région, à savoir le FFS et le RCD.
A la lumière de ces données, le sociologue annonce déjà une abstention dans les milieux citadins et en Kabylie. Quant au phénomène de l'éclatement de la société algérienne, l'orateur soutient que la fracture s'est fait après 1962. L'Algérie indépendante et ses élites avaient refusé d'ouvrir le débat sur la question culturelle et linguistique et ses retombées politiques.
Les arabophones ont acquis des secteurs liés à la religion, l'idéologie et l'histoire, les francophones ont eu la charge de la gestion économique et de l'administration. Ce sectarisme a, selon lui, affaibli l'Etat qui a perdu les conditions de cohésion entre les institutions. Ce qui a également créé des problèmes de rapports entre l'Etat et la société. Une guerre de positions durable a éclaté au sein des institutions. Cependant, l'intervenant a déploré le verrouillage des institutions sur les véritables données des anciennes activités politiques pour pouvoir établir des études scientifiques. Le manque d'analyses et d'études concernant les élections depuis 1962 ou même depuis la création de pluralisme politique, paralysent l'avancée de certaines études sociologiques. «On ne peut pas savoir ce qui intéresse les élections, sur quelle base les électeurs choisissent leurs candidats, le statut social des votants, les raisons d'adhésion aux partis...»
Beaucoup de paramètres doivent être décortiqués pour une bonne analyse à même, peut être, de garantir un bon comportement de citoyen des générations futures.


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