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30 familles en danger
BOUIRA
Publié dans L'Expression le 11 - 10 - 2009

Les habitants de «Antrane», situé au-dessous d'un viaduc, vivent avec la peur qu'un engin leur tombe sur la tête.
Un hameau d'habitations, bidonville semblable à la «favela» brésilienne, abritant une trentaine de familles, continue à ternir l'image du chef-lieu de wilaya. Les habitants du site, situé à l'entrée sud de la ville, font face aux dangers de la voie ferrée à l'ouest, du viaduc de l'autoroute Est-Ouest et l'oued Hous au nord.
Les occupants du site «Antrane» vivent dans des conditions indignes d'un pays indépendant depuis plus de 55 ans. Les maisons érigées à la hâte n'ont aucune fondation. Les murs dont la hauteur ne dépasse pas les deux mètres sont en parpaing. Les toitures se résument à des tôles en amiante. L'électricité branchée anarchiquement représente un autre danger surtout qu'un même compteur alimente plus de dix maisons.
Aucun accès aménagé ne dessert ce lieu. Les eaux usées se déversent en plein air à quelques mètres des taudis mettant sérieusement en danger les enfants qui y pataugent.
Il y a quelques mois, l'Assemblée populaire communale voulait ester les occupants en justice pour les déloger par la force de la loi.
Cette tentative qui n'avait pas pris en compte la situation des concernés, a vite été ajournée en raison de l'approche de l'hiver.
Le premier responsable de la wilaya s'est saisi du dossier et avait ordonné le recasement des sinistrés dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire. L'espoir suscité par cette décision s'est vite évaporé puisqu'à ce jour, les occupants vivent au rythme des crues de l'oued qui, d'un moment à l'autre, peut sortir de son lit.
Quotidiennement, ces habitants prient Dieu qu'un engin empruntant le viaduc, situé à la sortie est de la ville sur l'autoroute Alger-Constantine, ne leur tombe sur la tête. Samedi dernier, un semi-remorque a quitté l'autoroute et s'est renversé sur l'accotement juste à la sortie de ce pont, long de plus de cent mètres et haut de plus de trente mètres.
Un dérapage peut, d'une minute à l'autre, venir faucher des familles entières. Les versions et les arguments pour justifier cette catastrophe, diffèrent d'un responsable à l'autre.
Pour bénéficier d'une habitation dans le cadre du RHP, qui, faut-il le rappeler, consiste en la construction d'une chambre, d'une cuisine, le reste sera à la charge du bénéficiaire, les occupants du site «Antrane», se sont vu exiger la somme de 350.000 DA comme apport personnel. Pour un autre responsable, c'est le fait qu'il existerait deux ou trois cas de personnes nanties, possédant des camions, parmi les occupants qui entravent la démolition et leur recasement.
«Ce qu'on raconte au wali sur nous est faux. Nous n'avons jamais refusé de partir, mais nous n'avons pas 35 millions. Et nous n'avons pas de semi-remorques», soutient un habitant
En attendant une décision définitive et un dénouement, les occupants continueront à guetter le temps et à suivre la météo, pour fuir une catastrophe certaine qui peut venir, soit du déraillement d'un train, soit de la crue de l'oued ou d'un dérapage sur l'autoroute.


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