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El-compteur idour ou essâa ddour
Publié dans Liberté le 31 - 07 - 2003

Les zones urbaines vivent depuis de longues années un paradoxe dans lequel se complaisent les autorités, les prestataires de services et les usagers : la sous-évaluation des tarifs de transport par taxi. Bien sûr, les propriétaires de taxi se mettent parfois à gesticuler sur le niveau dérisoire du prix administré de la course. Il ne fallait pas trop les accuser de faire cela juste pour éloigner la suspicion sur la commodité de l'arrangement tacite qu'ils avaient avec l'administration : la modicité du tarif était compensée par le droit au jumelage des courses, au statut facultatif des stations et la souveraineté sur les itinéraires. Ils auraient bien voulu continuer à avoir l'air d'être ignorés par la réglementation, s'en plaindre et jouir de cette connivence entre la corporation et sa tutelle.
Car, dans l'affaire, les responsables, aux niveaux urbain et national, des transports s'acclimataient parfaitement de ce contrat de comparses : le taxi compensait largement la défaillance du transport urbain collectif et méritait donc l'immunité réglementaire qui a fini par s'imposer dans la profession. Point de contrôle, point de sanction, puisque les références sont devenues caduques !
L'Etat ferme les yeux sur l'indiscipline des chauffeurs de taxi pour mettre ce moyen à la portée du maximum de citoyens et réduire la pression sur les transports publics qui ne peuvent assurer en quantité nécessaire les déplacements de la population. C'est cette tolérance coupable qui est à l'origine de la dégradation de la fonction de taxi. Un véritable cas de complicité de détérioration d'un service public. Il semble que le pacte vient d'être dénoncé par la tutelle : les tarifs ont augmenté.
Après une réévaluation de 50% en janvier, une autre de même a été décidée en juin dernier. Ce qui double le débit du compteur. Sauf que l'administration tente de profiter de cette concession pour assainir quelque peu la jungle du taxi urbain : embarquer un client, seul ou en groupe à la fois, et rejoindre sa station.
Il ne manquait plus que l'exigence de voitures propres ! Les propriétaires de taxi sont mécontents : l'administration les a autorisés à augmenter leurs tarifs. Et comme, en la matière, le compteur est scellé, autant dire qu'elle les oblige à élever leurs prix. Nous voilà dans l'étrange état où des conducteurs de taxi se voient contraints de baisser leurs tarifs en deçà du montant indiqué par le compteur pour conserver la clientèle jusqu'ici captive d'un produit somme toute bon marché. Il faut observer que le taxi n'est plus chez nous un moyen de déplacement occasionnel ; il est devenu pour des masses d'Algériens un service à usage courant, son prix avoisinant jusqu'ici le tarif de l'autobus. Une trop grande partie de la clientèle risque donc de se détourner de ce moyen de locomotion popularisé par la transgression autorisée de la réglementation. Il va s'en dire que le spectacle, déjà écœurant des transports collectifs, n'en sera que plus désolant et que les abus observés jusqu'ici chez les chauffeurs de taxi seront repris et démultipliés par les propriétaires et conducteurs de bus. En attendant l'Arlésienne du métro.
Entretemps, on risque aussi de souffrir une grève des taxis pour protester contre la hausse de leurs tarifs.
M. H.


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