L'Union des entrepreneurs du bâtiment, qui a participé à la dernière tripartite sous le couvert du CNPA, se veut une force de propositions. En effet, dans le cadre de la révision du code des marchés promise par le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, lors de la tripartite, l'union avance des propositions qui, précise-t-on, seront transmises par le biais du CNPA. Il s'agit de définir et de clarifier les responsabilités entre l'entreprise, le bureau d'études et le maître de l'ouvrage, ensuite la réduction du taux de la caution de bonne exécution à moins de 5% ou se limiter à la retenue de garantie. L'union revendique, par ailleurs, l'uniformisation des cahiers des charges ou une classification par catégories selon par exemple le montant ou les caractéristiques du projet. Lorsqu'on exige, en matière de qualification — une étoile et plus — cela reste indéfini. Le président de l'union, M. Karim Gasmi, évoquera un autre problème en relation avec l'exécution, celui de l'intervention fréquente du maître de l'ouvrage, parfois apportant des changements, ce qui entraîne des avenants, des retards et puis des problèmes avec les comités des marchés, en plus de la perte de la main-d'œuvre qualifiée. À propos de l'approvisionnement en ciment, l'union avance deux solutions à savoir : la constitution d'une commission qui prenne les indicateurs du prix du ciment directement sur le marché, d'une part et d'autre part, trouver une formule pour les grandes entreprises, réalisant de grands projets qui leur permettrait de s'approvisionner de l'étranger c'est-à-dire importer. M. Gasmi soulèvera également certains problèmes comme celui des entreprises qui cassent les prix ou le retard dans les paiements de la part de certaines administrations, souhaitant, pour clore des facilités, dans le cadre de la réforme du système bancaire, pour l'accès au crédit.