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La sécheresse menace le Sahel de famine
Alors que l'Afrique fête le cinquantenaire de son indépendance
Publié dans Liberté le 04 - 05 - 2010


2010 sera véritablement l'année de l'Afrique. Du cinquantenaire des indépendances en Afrique francophone, à la Coupe du monde de foot cet été en Afrique du Sud, le continent noir sera à l'honneur, avec toutes les ambiguïtés, les espoirs et les probables désillusions de ce type de rendez-vous. Pas moins de dix-sept pays d'Afrique sub-saharienne célébreront cette année un demi-siècle d'indépendance. Mais la célébration de ces indépendances est entachée par le retour de la famine dans certains pays du Sahel saharien où sont affectés une dizaines de millions de personnes. Au Niger, la crise alimentaire touche d'ores et déjà 7,8 millions ! C'est plus de la moitié de la population du pays, deuxième exportateur d'uranium dans le monde. Dans l'attente de répondre à comment ces pays, libres depuis cinquante ans, peuvent-ils n'avoir pas encore atteint l'autosuffisance alimentaire (?), les appels à la solidarité s'organisent. La semaine dernière, Burkina Faso, un des pays les plus pauvres d'Afrique, annonçait sa solidarité à ses voisins du Niger par un don de 5 000 tonnes de céréales ! Au même moment, le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des affaires humanitaires, John Holmes, au terme d'une visite de trois jours, a réitéré, “l'appel d'urgence” de son institution à l'aide internationale en faveur du Niger. Déjà, des distributions de vivres sont organisés dans le nord du Niger, où la rébellion touareg a sévi pour exiger un partage équitable des richesses nationales, par l'Unicef et le Programme alimentaire mondial (PAM) avec des ONG locales. En priorité, il s'agit de sauver des milliers d'enfants frappés de malnutrition. 500 000 enfants de 6 à 23 mois, soit 18% des enfants de cette tranche d'âge, à travers le pays. Il en est ainsi au pays de Hamani Diori, l'homme qui proclama l'indépendance du Niger il y a 50 ans. Et aujourd'hui les Nigériens constatent avec amertumes qu''“un homme affamé ne saurait être un homme libre”. En effet, peut-on seulement parler de souveraineté et d'autonomie quand on a faim et qu'on n'arrive pas à se nourrir sans aide extérieure ? Mondialisation ou pas, l'alimentation, la santé et l'éducation, restent les trois variantes indispensables pour amorcer le développement. Et sans autosuffisance alimentaire, on ne peut parler de développement. Et, il aura d'ailleurs fallu le coup d'Etat du 18 février 2010 pour mettre au grand jour la pénurie alimentaire par l'entremise du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD). Les greniers étaient vides et Tandja ne s'occupait que de la prolongation de son pouvoir. À l'époque du colonel qui inaugurait chantiers sur chantiers, Niamey qualifiait la cries alimentaire qui s'installait d'un “simple déficit alimentaire dans certaines régions du pays”.La crise alimentaire, c'est la faute des dirigeants. La mal gouvernance et la corruption sont les déclencheurs d'une telle situation. Le caractère “impropre” des sols africains l'agriculture ne saurait être un prétexte au laisser-aller, car des pays comme l'Inde et la Chine, mal partis au départ, ont pu parvenir à l'autosuffisance en surmontant les obstacles naturels auxquels ils étaient confrontés grâce à de nouvelles pratiques culturales et à des politiques appropriées. Il convient donc de repenser la politique agricole générale en Afrique subsaharienne. Rien d'impossible avec des régimes stables et crédibles, pour ne pas dire démocratiques. Les pouvoirs autoritaristes mènent à la curée. Le Zimbabwe était la perle agricole du continent, Mugabe au pouvoir depuis 1982 en a fait un enfer, un désert.

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