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“L'inacceptable cause”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 04 - 08 - 2010

Résumé : Tahar réussit à réconforter son fils. Ce dernier se donne à fond dans ses études et il oublie peu à peu Samra. Le chômage l'accueille dès sa sortie de l'université. Avec ses copains, il va au centre culturel où ils tuent le temps en consultant des sites Internet. Un fait marquant va les bouleverser…
13eme partie
- Tu te rends compte, maman ! Ils ont osé tirer sur un lycéen. Il n'a rien fait de mal. Pour qui se prennent-ils ? Qu'est-ce qu'on leur a fait ?
Kahina ne comprend pas pourquoi Sami est si furieux.
- C'est un accident, mon fils, dit-elle. Cela aurait pu arriver à Chlef, à Tindouf. Pourquoi le prendre pour de la provocation ?
- Tu oublies qu'on est à la veille du Printemps berbère. C'est leur façon de nous dire qu'on n'aura rien. Que leur mépris. Il y en a marre de l'injustice. On est des êtres humains. On a droit au respect. On a droit à la vie. On demande seulement de vivre dignement !
- Sami ! Sami, mon fils ! Mais...
Kahina n'en revenait pas. Elle ne reconnaissait pas son fils. Jamais elle ne l'avait entendu parler ainsi. Cette colère, ce dégoût ne pouvaient pas être nés en lui, si subitement. Pourquoi ?
- On a droit qu'aux balles ! La mort pour ceux qui osent dire ; halte à la hogra ! Ils sont plus forts que nous avec des armes. La violence n'apportera rien de bon en retour.
Sami allume la télévision pour capter la Radio berbère qui diffuse ces programmes depuis Paris. Les témoignages des villageois et les réactions consternées par le malheur qui venait de frapper les Berbères coupent le souffle au jeune homme. La mort du jeune Massinissa tombait très mal, à la veille de la commémoration du 21e anniversaire du Printemps berbère.
- C'est de la provocation, insiste Sami. Il n'y a pas d'autres explications. Ils veulent enfoncer le couteau dans la plaie. En plus de vouloir nous priver de liberté d'expression, ils n'hésitent pas à se servir de leurs armes ! C'est contre un jeune, maman ! C'aurait pu être moi ! lui crie-t-il en larmes. J'ai juste quatre ans de plus que lui. À partir d'aujourd'hui, plus rien ne sera comme avant.
- Qu'est-ce que tu veux dire, mon fils ?
- Tu le verras de tes propres yeux ! répond-il en éteignant le téléviseur. Tout va changer ! On va le crier haut et fort !
Le voyant prendre sa veste, elle s'inquiète. Sami se dirigeait vers la porte. D'ici peu, la nuit allait tomber. Où voulait-il aller ?
- Qu'est-ce que tu as l'intention de faire ? lui demande-t-elle, craignant que la colère ne dicte sa conduite ou ses actes qu'il pourrait regretter plus tard lorsque la colère serait tombée. Dis moi ce que tu vas faire ? Où vas-tu ?
- Je vais chez Massinissa. Des copains et moi veilleront avec sa famille. On a autant mal qu'eux. On ne peut pas les laisser seuls.
- Je vais passer la nuit seule ? s'inquiète Kahina.
- Oui, mais je rentrerai demain. Je suis vivant. Tu n'as pas à avoir peur pour moi, je ne ferai rien de mal, lui promet-il. Rien qui puisse provoquer la mort ! Je rentrerai.
Avant de partir, il embrasse sa mère et la serre très fort dans ses bras. Kahina a le cœur serré, vite envahie par un mauvais pressentiment. Sami n'allait pas tenir sa promesse. Il était furieux. Ils étaient trop nombreux à être en colère. Cela ne donnera rien de bon. Elle l'ignorait encore mais son cœur de mère ne se trompait pas.
à suivre
A. K.


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