Le Premier ministre a contrebalancé, une à une, les critiques des députés. Ainsi, sur les retards accusés dans la mise en service du métro d'Alger, un projet vieux de près de 30 ans, Ahmed Ouyahia a certifié que “le réseau avec des rames automatisées est prêt et le personnel chargé de la gestion du réseau a également été formé”. Il a affirmé, toutefois, que l'incendie, déclenché dans le tunnel du Mont Blanc (France en 2005), a donné lieu à de nouvelles normes de sécurité, qui ont été adoptées par l'Algérie. “La mise en place de ce dispositif de sécurité a retardé le projet. Mais je vous dis que le métro d'Alger sera opérationnel au début 2011” a-t-il promis. à propos des allégations inhérente à la non-fiabilité de la flotte d'Air Algérie, dont les avions seraient interdits d'atterrir dans certains aéroports de villes occidentales à partir du 5 novembre prochain, le Premier ministre a affirmé que “les avions d'Air Algérie sont sécurisés comme ceux de tous les autres pays. L'Algérie possède des appareils neufs et ils sont pilotés par des Algériens compétents”. “Le 1er novembre, c'est demain. Le 5 n'est donc pas loin”, a-t-il ajouté pour attester de la confirmation par le temps de ce qu'il considère comme simple rumeur sans fondement. Sur les failles dans la prise en charge des cancéreux, Ahmed Ouyahia a indiqué que le plan y afférent existe depuis 2007. Il a proposé aux députés de prendre en charge davantage cette préoccupation, directement avec le ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière dans le cadre d'une commission mixte. Il a reconnu dans le sillage, le déficit en médecins spécialistes.