La 4ème session de l'APW de Tébessa, tenue avant hier au siège de la wilaya, a été marquée par un violent bras de fer entre le directeur de la culture et le collectif des correspondants de la presse écrite. À l'issue de la lecture du rapport annuel de ladite direction, la commission, chargée du dossier, a qualifié les journalistes d'“incitateurs et de provocateurs de terrorisme, de contrebande et de banditisme”. Elle avait lié dans un passage cité dans son rapport “les carences et les insuffisances du secteur de la culture au rôle négatif que jouent les journalistes”. Jugeant les propos de la commission de diffamatoires, et rejetant toutes ses accusations, les journalistes, présents lors de cette réunion plénière, sont aussitôt intervenus en s'adressant directement au wali et au P/APW, présidant cette session. Ces derniers ont fini par apaiser les esprits. Mais, durant la pause, le collectif des journalistes a de nouveau sollicité le premier responsable de la wilaya d'intervenir auprès de celui de la direction de la culture, et lui demander de “cesser de provoquer et de harceler les correspondants”. Ces derniers ont tenu à mettre l'accent sur un secteur très sensible, qui dispose de potentialités universelles lesquelles sont livrées à elles-mêmes. Ils n'ont pas manqué également d'indiquer que “les activités archaïques du secteur de la culture, demeurant en hibernation, reste toujours entre les mains d'énergumènes aux pensées subjectives”. Suite à cet incident, le syndicat de la corporation a décidé de boycotter les prochaines sessions. Rappelons enfin que lors de la première journée de la dernière session de l'exercice 2010, deux dossiers ont été traités après celui de la culture, à savoir ceux du secteur de l'éducation et des affaires religieuses.
