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L'obligation du chèque pour les transactions de plus de 500 000 DA reportée
La mesure devait entrer en vigueur le 31 mars prochain
Publié dans Liberté le 05 - 02 - 2011

Le président de la République a réaffirmé jeudi la nécessité de préserver le pouvoir d'achat des citoyens en préconisant la consolidation des dispositifs de régulation du marché face aux fluctuations des prix.
L'Exécutif, une nouvelle fois, recule devant l'informel. Réuni, jeudi, le Conseil des ministres a renoncé à faire appliquer la mesure portant obligation du chèque pour les transactions de plus de 500 000 DA qui devait entrer en vigueur à partir du 31 mars prochain.
Le président de la République a chargé le gouvernement “d'approfondir la concertation, l'explication et la communication sur les avantages pour l'économie qui découlèrent du recours au paiement par chèque pour les montants égaux ou supérieurs à 500 000 DA, et la généralisation de la facturation à toutes les transactions commerciales”. Par conséquent, annonce le communiqué du Conseil des ministres, “l'application des dispositifs afférents à ces deux mesures sera donc différée jusqu'à la réunion des conditions requises”. Aucun délai n'a été fixé pour “la réunion des conditions requises” pour l'application ces mesures. Le Conseil des ministres n'a aussi pas expliqué “les conditions” à réunir pour que ces mesures soient appliquées. Pour rappel, les récentes émeutes qu'a connues notre pays ont été expliquées, notamment par le gouvernement, par les pratiques des spéculateurs et notamment des grossistes qui ont sérieusement perturbé les circuits de distribution. L'autres facteurs : la décision du gouvernement de démanteler les “petits” marchés informels là où beaucoup de jeunes chômeurs tirent des revenus et un marché de gros en Algérie, tiraillé entre l'informel et l'officiel, qui fait que toute tentative de collecte de l'impôt dû (TVA) provoque des tensions immédiates et souvent exagérées sur les prix de gros puis de détail.
En Algérie, le secteur non structuré est autrement plus consistant et plus lucratif mais en même temps plus prédateur pour l'économie nationale. Dans le secteur commercial par exemple, l'activité commerciale non déclarée, non officielle représenterait 35% de l'activité commerciale du pays. Les ventes sans factures durant la période 2001-2008 ont été évaluées par les services de contrôle à une moyenne annuelle de 35 milliards de dinars. Du Coup, le président de la République a demandé au gouvernement “d'alléger les formalités et procédures destinées au transfert du petit commerce informel sur la voie publique vers des sites aménagés, en concertation avec les associations et représentants des concernés”.
Le Conseil des ministres présente ce recul face à l'informel comme des mesures visant “à préserver le pouvoir d'achat des citoyens”. Parallèlement, le chef de l'Etat a ordonné au gouvernement de “renforcer l'administration du contrôle commercial pour un meilleur encadrement du marché”. Cette administration, a-t-il dit, “doit prendre les dispositions requises pour pourvoir, avant la fin de l'année prochaine, les 5 000 postes budgétaires initialement mis à sa disposition sur la période quinquennale”. S'agissant de la régulation du marché, le président de la République a instruit le gouvernement d'élargir notamment aux légumes secs, le champ d'application du dispositif de stabilisation des prix des produits de base.
Ce dernier, déjà effectif pour le blé et le lait, vient d'être élargi au sucre et à l'huile alimentaire. Il a aussi ordonné de “fixer, en concertation avec les opérateurs et associations concernés, les marges de prix plafond applicables pour ces produits et leurs dérivés, à la production ou à l'importation, ainsi qu'au niveau de la distribution et de vente au détail, et d'impliquer les pouvoirs publics dans l'approvisionnement et la régulation du marché local en produits alimentaires de base”. Le chef de l'Etat a demandé au gouvernement “d'intensifier l'encouragement du développement de la production agricole et agroalimentaire locales ainsi que la régulation du marché des produits maraîchers et des viandes”. Le gouvernement est tenu de mettre en œuvre sans délai les directives présidentielles relatives à la stabilisation et à la régulation du marché des produits alimentaires de base et d'en présenter un rapport d'étape à la fin du mois de mars prochain.
L'Algérie aurait tout intérêt à suivre l'exemple d'autres pays émergents qui ont tout simplement supprimé la TVA sur les denrées alimentaires de première nécessité, tout en maintenant les barrières douanières à l'importation.
Cela permettrait à l'industrie de transformation locale de se développer, tout en réduisant la facture alimentaire des ménages algériens. Le gouvernement doit mettre en place un cadre légal permettant aux entreprises algériennes de générer des emplois, de créer de la croissance et libérer les initiatives.


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