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Des autorisations données au cas par cas
Enregistrement de nouvelles molécules
Publié dans Liberté le 12 - 02 - 2011

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès a décidé de lever le gel de l'enregistrement de nouvelles molécules, qu'il avait institué dès sa prise de fonction à la tête du secteur. Il avait justifié, à l'époque, cette mesure par la nécessité de faire le point sur la nomenclature des médicaments enregistrés et commercialisés en Algérie.
La décision n'a pas eu l'heur, évidemment, d'agréer les opérateurs dans le domaine, qui escomptaient, mettre, sur le marché national, de nouveaux produits. Elle a posé, toutefois, un problème réel, pour les spécialistes de la santé et les pharmaciens hospitaliers notamment, qui n'avaient plus la latitude de faire profiter les patients, essentiellement les cancéreux, des traitements innovants.
Le recours aux ATU (autorisation provisoire d'utilisation) devenait presque systématique pour contourner la mesure émise par le département de tutelle. Ce dernier a vraisemblablement pris en compte cette contrainte, en décidant d'autoriser, au cas par cas, l'enregistrement de nouveaux produits, et ce, même si le toilettage de la nomenclature des médicaments n'est pas encore achevé. L'annonce officielle en a été faite durant la Conférence nationale sur la politique de santé et la réforme hospitalière, qui a eu lieu au Palais des nations du 3 au 5 février dernier.
Lors de la même rencontre, qui a regroupé pas moins de 1200 participants, principalement des praticiens de la santé, les animateurs de l'atelier consacré à la politique pharmaceutique et équipement, ont relevé la nécessité “d'améliorer l'intersectorialité entre les différents départements ministériels intervenant dans le domaine pharmaceutique”.
Il n'en demeure pas moins que pour les acteurs du secteur pharmaceutique, cette préoccupation n'a pas été sérieusement débattue pour mettre en exergue l'impact de la règlementation en vigueur et des procédures administratives sur le terrain. Les lourdeurs des démarches douanières sont les plus mises en cause.
On a regretté surtout “l'absence de procédures d'urgence pour le dédouanement de produits à la durée courte ou névralgique au bon fonctionnement d'un plateau technique ou d'un laboratoire”. La conséquence immédiate est la réception par leurs destinataires des médicaments et des réactifs au-delà des délais de livraison prévus et souvent approchant leur date de péremption.
Pourtant, le ministre de tutelle a promis l'aménagement, avant la fin du mois de janvier 2011, d'un couloir vert pour les médicaments essentiels et les réactifs, afin de mieux sécuriser la disponibilité et l'accès à ces produits.
Cet engagement n'a pas été respecté jusqu'alors, au grand dam aussi bien des grands importateurs et producteurs de produits pharmaceutiques que des structures de santé importantes. Il est relevé, également, l'impératif de réduire les taxes et les droits de douanes, imposés aux médicaments essentiels, importés et autorisés, à leur mise sur le marché national par le biais des ATU et des consommables.
D'aucuns estiment qu'il n'est pas normal, à titre d'exemple, de taxer “des gants chirurgicaux à 35% au même titre que de vulgaires produits plastiques”. L'institution du crédit documentaire, par la loi de finances complémentaire 2009 et reconduit par les lois de finances 2010 et 2011, continue à poser des contraintes à la disponibilité des produits pharmaceutiques, à tous les niveaux.


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