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Fictive “communauté internationale”
Publié dans Liberté le 17 - 03 - 2011

Du côté du régime ici et du côté du peuple là-bas, les pays du Golfe poussent à une zone d'exclusion aérienne et envoient leurs troupes aider à la répression de la révolte au Bahreïn !
Un appel, au demeurant inutile, puisque “la communauté internationale” n'a pas pu l'exploiter et s'est mise en attente d'une décision du Conseil de sécurité des Nations unies, seul habilité à légitimer une action militaire extérieure au pays visé. Le “machin” paraît paralysé et se contente de discuter la demande des pays arabes et de se “préoccuper” de la situation en Libye comme il se préoccupe de ce qui se passe en Côte d'Ivoire.
On remarquera que, si l'on excepte les opérations de maintien de la paix des “Casques bleus”, les seules fois où une coalition a été autorisée à intervenir, sous la pression des Etats-Unis, dans un pays tiers, c'est en Afghanistan, parce que le terrorisme a porté sa menace jusque sur le territoire des puissances occidentales, et en Irak, parce que de fictives armes de destruction massive menaçaient virtuellement la sécurité d'Israël.
On peut donc parier, sans trop de risque de se tromper, que la prochaine autorisation d'intervention concernera l'Iran et sa capacité nucléaire.
Si la communauté internationale était sensible au sacrifice des peuples démunis devant la brutalité de régimes barbares et de mouvements criminels, on l'aurait su à Gaza, au Rwanda, au Darfour, au Sud-Soudan, en Somalie, en RDC… Tous ces massacres, dont certains se poursuivent dans l'oubli, ont fait autour de quatre millions de victimes.
Il faut donc bien convenir que ce qu'on appelle “la communauté internationale” n'est pas une communauté humaine ; c'est une communauté d'Etats, d'ailleurs à géométrie variable.
En cas d'urgence humanitaire liée à un conflit ou à une action armée qui cible les populations civiles, le principe de l'intervention, est la forme de cette intervention, dépendant de la conciliation des intérêts et des options stratégiques de chacune des puissances qui se sentent interpellées par la tragédie. Tout dépend donc du temps que demande cet effort de conciliation. Parfois, ce délai est infini. Comme cela se dessine pour la zone d'exclusion aérienne en Libye.
En Côte d'Ivoire, l'intervention, un moment à l'ordre du jour des pays de la Cedeao, n'est plus en question. C'est donc le monde qui est mal foutu. Et la communauté internationale, au sens d'une collectivité acquise au principe du droit à la vie et prête à se mobiliser pour l'imposer, constitue une notion usurpée par un groupe de puissances dont les calculs géostratégiques, et parfois les calculs de politique intérieure, priment sur les valeurs qui sont en cause. Leurs positions se révèlent alors divergentes, parfois inconciliables. Le Conseil de sécurité, ultime recours contre l'usage massif des armes contre les peuples, s'en trouve alors bloqué et ne peut réagir que par ces espèces d'incantations par lesquelles il exprime les “inquiétudes” de son impuissance et ses vaines “condamnations”.
En un moment, “la communauté internationale” n'existe que lorsque les réels intérêts de ceux qui la composent dans ce qu'elle est, un forum de puissances économiques et militaires, le commandent.
M. H.
[email protected]


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