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Une politique industrielle façon “qui perd gagne”
Publié dans Liberté le 30 - 03 - 2011

Le ministre de l'Industrie a annoncé, hier, que “le Conseil des participations de l'Etat (CPE) a récemment passé en revue les dossiers de développement de chacune des trente Sociétés de gestion des participations (SGP) et (que) les entreprises qui ont un potentiel et un marché ont bénéficié d'un soutien financier très important”. À la fin proche de ce processus, “plus de 1 100 milliards de dinars (16 milliards de dollars) auront été investis dans le secteur public”.
Voici comment Benmeradi, ministre de l'Industrie, nous fait la démonstration de la pertinence de cet apport supplémentaire d'argent, un de plus, dans les entreprises publiques : “le bilan, qui a été fait depuis deux ans et demi, a montré que les IDE hors hydrocarbures étaient inférieurs à deux milliards de dollars sur toute la décennie 2000-2010 et que l'investissement privé national représentait moins de 25% du total de l'investissement national.” Ces chiffres, qui résument l'échec du pompeux et dispendieux “programme (lui-même relancé) de relance de la croissance”, amènent le ministre à cette conclusion : “il était question que les investissements publics se réalisent dans les infrastructures économiques et sociales et que l'activité du secteur privé national et étranger prenne le relais pour ce qui est de l'investissement industriel et l'investissement productif.” Mais “ce bilan montre qu'il y a un déséquilibre et que les investissements par la dépense publique n'ont pas eu un effet d'entraînement sur la croissance tel que souhaité”.
Là où on avait au moins les infrastructures, même avec les retards, les surcoûts et les détournements qu'on connaît, on n'aura plus que la réanimation du “Jurassic Parc” industriel national. Le gouvernement a donc bien enregistré l'échec du programme de “relance de la croissance” par la dépense mais n'hésite pas à rééditer la formule : dépenser par le financement des projets ou le renflouement d'entreprises publiques déficitaires.
En gros, on refait la même chose que ce qui n'a pas marché. Et si ça n'a pas marché, ce n'est pas parce que c'était inapproprié, nous dit-on.
La question n'est-elle pas, pourtant, dans le fait que, malgré les sommes investies dans les projets d'infrastructures et les transferts sociaux, il n'a été réalisé que deux milliards de dollars d'IDE en dix ans et le privé n'a participé que pour 25% de l'investissement national ? En somme, pourquoi la politique de relance a été, et c'est enfin reconnu, de nul effet ? On efface (l'ardoise) et on recommence : tel semble être la philosophie d'une politique qui se donne le droit d'échouer parce qu'elle promet de faire mieux la prochaine fois. En reprenant ses mêmes dogmes !
On nous parle de demain dans les mêmes termes qui ont préparé l'échec d'hier et d'aujourd'hui pour mieux enterrer ces échecs. Même cette histoire d'usine de construction automobile que Benmeradi a ressortie, et qui prend des allures de pierre philosophale : pendant que les concessionnaires s'enrichissent à tombeau ouvert (un chiffre d'affaires qui fait le double des IDE), en refusant l'intégration de la moindre pièce, fut-ce un essuie-glace, on nous ressert une promesse de voiture fabriquée ou montée en Algérie !
Quand le bilan n'est que constat et reste sans effet politique, pourquoi se gêner de recommencer l'échec économique ?
M. H.
[email protected]


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