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Repères
Publié dans Liberté le 06 - 04 - 2011

Salaire : Le résident reçoit un salaire de 31 900 DA par mois et un peu plus de 600 DA par 24h de garde. Même la prime de contagion n'est pas accordée aux résidents, alors que même les agents de sécurité devant la porte la reçoivent.
Situation universitaire : les résidents sont ballottés entre deux ministères : celui de la Santé et de la Population où ils exercent, et le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, responsable des études et du cursus universitaire.
Durée des études : un médecin spécialiste, s'il a décroché son bac, avec mention, à 18 ans, devra passer au minimum 12 ans pour achever ses études : 7 pour le doctorat, 1 an de préparation du concours et 4 pour la spécialité. Si de plus il devra faire entre 1 et 4 ans de service civil (plus 18 mois de service national pour les garçons), il est facile de faire le compte : 7+1+4+4+1,5 = 17,5 années, avant de recevoir son diplôme. Qui dit mieux ! Faute d'avoir satisfait au service civil, il ne recevra pas son diplôme.
Urgences et gardes : souvent, le résident devra faire face aux urgences, démuni de tout, ou presque : pas de consommable (fil de sutures, etc.), ni médicaments. “Un médicament comme le Rivotril, un anticonvulsivant, utilisé en dernier recours, en réanimation, est introuvable ces derniers temps, même à la PCH, et il arrive qu'on soit confronté à une rupture de stock d'insuline !”
évacuation des malades : certains hôpitaux ne disposent ni de radiologie ni de scanner et ils doivent s'adresser à d'autres hôpitaux pour cela.
Et c'est à l'équipe de garde, principalement au médecin résident, de faire face à cette situation, accompagner le malade à évacuer dans des ambulances non médicalisées, dépourvues même de masque à oxygène, porter ou soutenir le malade faute d'agent convoyeur, ou transporter de nombreux malades dans une même ambulance, que le chauffeur s'empressera de ramener à l'hôpital, sans s'inquiéter le moins du monde du sort du malade évacué !
Statut du médecin dans la structure sanitaire : selon un résident, “à Mustapha, parfois une simple femme de ménage fait la loi devant les médecins ou les résidents !”
Sécurité : “Elle est quasi inexistante dans la plupart des hôpitaux : des médecins ont été agressés, des jeunes femmes médecins menacées par des voyous ou des patients, sans que ni les infirmiers ni les agents de sécurité interviennent.
En cas de danger, on a beau les appeler la nuit, les services de sécurité de l'hôpital ne répondent jamais. Il arrive même que certains malades poursuivent le médecin jusque dans son bureau en l'invectivant.
On rencontre de moins en moins de civisme dans la plupart des hôpitaux du pays.”


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